Hei, hei,
Ce carnet débute par un vracage de rien et de tout, ces petits rien qui font toute la différence en une prépa ou une synthèse de voyage. Il sera en mode rassemblement méli-mélo d’infos, de commentaires, d’idées, de je ne sais quoi et de tu l’ignores aussi… bref de l’aidant pour les futurs voyageuses et voyageurs et du futile pas toujours inutile. Cette partie se construira petit à petit quand les éléments émergeront des tréfonds de nos notes ou neurones…
A vous d’y puiser de quoi rire, imaginer, envisager, vous interroger… bref voyager par mes mots…
Voiture, routes, radars et vitesse
Nous sommes passés par Autoeurope, avions un bon Budget et la voiture venait de chez Avis ! Vu, les tarifs prohibitifs pratiqués en ce domaine, nous avions opté pour une petite voiture en craignant qu’elle fut vraiment très petite. Sur place, une possibilité de surclassement vers une automatique nous fut proposée et nous l’avons acceptée car un pied gauche récemment cassé nous a dit "Ce serait sympa que je n’ai pas trop à travailler".
Au total avec les options 2ème conducteur, plein retour… Audinette nous est revenue à 1 200 euros pour 16 jours de location. Nous avons été très heureux de l’avoir comme partenaire de voyage.
Nos 3 314 kilomètres l’ont été très majoritairement sur d’excellentes routes. Cependant qqs unes furent un peu complexes car très étroites ou très tournicotantes. Vous les découvrirez au fil du carnet. Nous nous attendions à beaucoup plus de travaux et donc de perturbations sur les routes, nous ne fûmes jamais gênés. Il faut dire qu’il y avait globalement peu de monde.
Radars vitesse, radars moyennes roulantes, radars feux… radars il y a en de nombreux endroits mais panneaux informatifs, il y a aussi. Nous n’avons guère croisé de policiers en faction.
J’avais souvent lu que les norvégiens étaient très respectueux des vitesses. Ce ne fut pas notre impression globale. La vitesse majeure sur les routes est à 80 et bien lorsque vous roulez à 80, plein de voitures vous dépassent si possible ou tentent de vous pousser si impossible, vu la densité inimaginable de croire que ce ne soient que des touristes ! Audinette n’a pu vitesser qu’à 110 maxi et en bien peu d’endroits. Elle n'a, cependant, croisé que qqs fous du volant dépassant largement la vitesse autorisée.
Péages
Des routes, des ponts, des tunnels, des places de parking… tout un tas de choses sont à payer et tout le roulant (ou presque) est automatique. Les voitures de location sont équipées d’un petit boîtier directement reconnu par les bornes de péage qui vous le disent en vous adressant un signe + en vert. Au total, nous en avons eu pour nok, soit 63 euros.
Les équipements sont payants jusqu’à rembourser le montant de leur coût de réalisation. Puis ils deviennent gratuits…
Pour celles et ceux arrivant avec leur véhicule, il vous suffit de regarder les détails sur Auto Pass (voir dans les sites aidants).
Tunnels
En long, en large, en rond, en montée, en descente… il y en a des toutes sortes de modèles… Notre plus long s’approchait des 30 kilomètres, notre plus court des 40 mètres. Notre plus surprenant nous fit faire un 360° et notre plus éblouissant découvrir des ronds-points.
Il est une journée où sur 300 kilomètres, nous en fîmes 1/3 sous tunnels car parfois ils s’enchaînent à foison.
Ferrys
Nous en avons pris une bonne dizaine (je ferai le décompte exact en rédigeant le carnet). Aucun n’avait été réservé d’avance car impossible de savoir à quelle heure nous en aurions besoin. Nous avons quasi toujours embarqué en moins de 30 minutes. Lorsque la traversée durait un certain temps, nous en avons profité pour admirer le fjord et ses environs. Nous avons utilisé toutes tailles de bateaux du 10 voitures au plusieurs centaines.
Courses et achats
Pendant la prépa, j’avais lu plusieurs fois qu’il ne vendait rien, voire rien de bon dans les magasins alimentaires, qu’il était difficile de trouver à manger, que c’était horriblement cher…
Nous n’avons pas dû aller dans le même pays que ces personnes car nous avons trouvé qu’il y avait au moins autant de choses proposées dans les supermarchés que chez nous et y compris des marques internationales comme Knorr, Uncle Bentz, Panzani… Qu’il y avait toujours des légumes et fruits frais… Qu’il y avait largement de quoi s’acheter à manger en salé et en sucré…
On trouve aussi plein de produits de beauté, dont les marques internationales comme Nivéa et en plus la plupart du temps moins cher que chez nous !
Concernant les prix, le décalage global moyen est très faible avec la Martinique. Beaucoup de prix sont équivalents, peu de prix nous ont choqués. En avançant dans le carnet, je donnerai des précisions…
J’avais aussi lu que nous verrions bcp de fruits en vente libre dans des cabanettes de bord de route. Cela fut peu fréquent à nos dates et bien souvent, il y avait qq’un pour vendre surtout des enfants. Fraises, framboises ou cerises furent presque tous les jours nos compagnes de bouche. A noter d’excellentissimes fraises en vente face à l’église d’Urnes.
Sur notre trajet, il y a eu des superettes ouvertes le dimanche matin et au cas où beaucoup de stations ouvertes le dimanche ont un mini rayon alimentaire, si besoin... Les magasins affichent en grand leurs horaires d'ouverture en distingant la semaine, le samedi et donc parfois le dimanche.
Au resto
Nous avons dîné 9 fois en extérieur, les détails viendront… Il y a beaucoup de pizzérias, hot-dogs, hamburgers, frites… Nous y avons bien à très bien mangé.
La bière fut compagne du soir bien plus que le vin. La seule fois où nous avons bu du vin, le verre était à 105 nok (environ 10 euros), pas si choquant pour le style du restaurant mais en gamme haute de prix. Une bière pression 500ml dans une pizzeria nous revenait aux alentours de 70 nok, soit 7 euros.
Spécialités, gourmandises, attraits culinaires
Le brunost, faux fromage caramélisé mais vraie réduction de petit lait, ne nous laissera pas un souvenir impérissable. On a testé une fois et basta !
De bonnes gaufres furent de qqs petits déjeuners et goûters, avec de la confiture de fruits rouges.
Le saumon principalement fumé sur crackers type Wasa fut le top de nos petits déjeuners hôteliers.
Les chips, comme lu avant de partir, croustillent un max. Nos marques préférées furent Sorland et Totenflak.
Les polses, genre de hot-dog, se laissent manger mais pas tous les jours non plus !
Softis, soft glace à l’italienne sont bien agréables quand il fait chaud. La glace prend surtout parfum par les éléments de couverture : chocolat, cacahuètes, bonbon à la fraise…
Le chocolat du voyage fut une variante de Daim à l'orange trouvé une seule fois et dont le regret de n'en avoir pris qu'un paquet nous titille encore.
Et les fraises, miam-miam les fraises, mais cela je l’ai déjà dit plus haut…
Stavkirkes ou églises en bois debout
La Norvège, c’est un pays de construction en bois. Donc, du lointain passé il reste peu de choses pour en faire monuments à visiter.
Fut un temps où aller à l’église le dimanche était une impérative obligation du coup les églises en bois foisonnèrent. Il y en eut plus de 1 000, car pendant des siècles les gens étaient fermement obligés d’aller à la messe le dimanche et donc on tapissa le pays d’églises, ainsi il y en avait toujours une à moins de 2 heures de marche. Etété comme hiver tout le monde devait s'y rendre, même les prisonniers et c'est pour cela que certaines avaient des galeries. Ces derniers marchaient autour de l'église pendant la messe mais ne pouvaient pénétrer dans la partie sanctifiée.
Un mode de construction fut particulièrement utilisé: celui consistant à planter des poteaux en bois dans le sol (stav) et à bâtir la kirke autour. Au fil des siècles, le bâtiment principal s’est enrichi de tour, de véranda, d’extensions diverses au besoin. Elles furent d’abord catholiques puis luthériennes. Il y eut des phases à fresques décorantes et d’autres à sombritude méditante…
De toutes ces constructions, il en reste aujourd’hui 28 considérées comme monuments historiques car ayant quelques éléments remontant à la construction originelle entre les années 1000 et 1350. On peut y retrouver un petit bout remontant au moyen-âge, elles seules portent le nom de stavkirke. Juste un petit bout car même si présentées comme anciennes, la plupart du temps, il y a moins de 10% remontant aux premiers temps du christianisme dans le pays.
Il y a d’ailleurs bien d’autres églises leur ressemblant mais ces malheureuses jeunettes datent seulement des XVI, XVII voire XVIIIème siècle donc ne sont pas monuments historiques. Elles ont évolué au cours des siècles, de simples bâtisses sans fenêtres avec juste un mini hublot, sans décor (il fallait que le public se concentre uniquement sur les doctes paroles) et aux portes toute petite (pour courber la tête en entrant dans la Maison de Dieu, signe de modestie et empêcher le gros Diable et tous les êtres malfaisants d'entrer) à bâtiments avec nefs, galeries, tours, peintures, éléments de décor comme des dragons pour effrayer les esprits malfaisants...
Une de leurs particularités vient de leur odeur. Afin de conserver le bois dans la durée, elles sont enduites d’un mélange de goudron de pin dit goudron de Norvège ou poix liquide leur donnant leur couleur sombre, parfois seulement sur le côté le moins protégé. Du coup, émane d'elles une forte odeur de bois brûlé.
Une fiche détaillée sera faite pour chacune des 10 visitées.
Hytter, draps et serviettes
Dans les locations de cabanes, appartements… le linge n’est pas compris. Le louer revenait en moyenne à 10 euros par personne et par nuit, soit 120 euros pour 6 nuits.
Nous avons emmené des serviettes en microfibre car elles prennent peu de place et acheté des draps à l’Ikéa de Furnes sur notre route du premier jour. Chaque ensemble de drap du dessous, housse de couette (les draps du dessus ne sont pas utilisés) et taie nous a coûté un peu moins de 20 euros, soit une économie 80 euros. Ils sont rentrés en France. L’anecdotique de l’affaire, c’est que nous avions prévu de les donner à une proche. En ouvrant la porte de la chambre où je devais les déposer, j’ai eu la drôle de surprise de voir que sur le lit d’enfant, il y avait la même housse que celle que nous rapportions ! Plus de 50 modèles différents et finalement les mêmes goûts… Et en août 2017, je constate que c'est le modèle utilisé dans la pub téél Ikéa en France...
Electricité
Aucun pb de prise puisque le modèle utilisé est le standart européen.
Météo
La première semaine fut en base grise et la seconde nettement plus bleue. Une seule journée fut tès marquée par la pluie. Les températures, en journée, ont oscillé entre 10 et 15° principalement. Nous avons vu encore pas mal de neige sur certains plateaux. Les détails seront dans le carnet...
Argent
La Norvège a gardé la couronne norvégienne ou NOK comme monnaie. Au 15 août, le taux de conversion est 1 euro = 9,35 nok. Pour nous simplifier les calculs nous prenions une base de 1 = 10, en sachant que cela faisait un peu plus en réalité. Les norvégiens utilisent énormément leurs cartes de crédit, y compris pour payer un achat à 20 nok. Nous avons même vu des endroits où les espèces étaient refusées. Aucun pb cependant, pour obtenir des liquidités dans les Dab.
Langue parlée
Toutes les personnes à qui nous nous sommes adressés parlaient anglais et parfois sur certains sites touristiques français. Les cartes de resto sont en anglais... Le seul bémol linguistique vient des musées où les affichages sont bien souvent uniquement en norvégien.
Les inattendus
Nous nous attendions à voir un pays super propre sans un papier par terre et... malheureusement là aussi des gens jetent...
J'avais lu que les norvégiens étaient froids, peu souriants, peu diserts, globalement nous ne l'avons pas ressenti en nos contacts. Contacts restreints aux rencontres du voyage cependant. Par contre, il n'y a guère de sympathie ou courtoisie routère. Il nous est arrivé de laisser passer qq'un bloqué par un flux continu de voiture, le plus souvent on nous regardait étonné et les remerciements à ce genre de gestes ont été rares. C'est plutôt chacun pour soi...
En journée, nous avons trouvé dommage, qu'il y ait souvent plusieurs gros bateaux stagnants en de nombreux fjords. Cela pose d'ailleurs un gros pb de pollution par endroits, comme à Geiranger. Les officiels disent être conscients de la gêne (fumées permanentes) et cherchents des options/solutions, d'après les infos vues à la télé. Cela fait perdre leur côté grand espace naturel aux sites ! Il faut donc regarder les fjords au petit matin ou au soir...
Nous avons globalement peu senti de dépaysement tant l'univers général (magasins, habitudes, fonctionnement...) s'internationalise et du coup se ressemble. Au resto, la plupart des gens sont le nez dans leur portable et dans la rue aussi. Le plat le plus mangé du pays est... la pizza. Heureusement le norvégien apporte une touche de sonorités inhabituelles...