J2 matin - Jerash
La trempette c'est
par là...
Matin - Hôtel Mena Tyche
Midi - Amman beach, mer Morte
Soir - Hôtel Mena Tyche
 
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Buffets matin et midi, menu le soir avec choix entre poulet et poisson
 
J'ai apprécié
La possibilité de choisir tant au buffet su'en plat el soir
 
J'ai été déçue
Par les gaufres plombées du matin
En 1 clic, la journée suivante...
Les routes du jour sont par là...
Amman/Amman - 150 km - Mardi 17 juillet, après-midi
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Mosaïque jordanienne, en 6 teintes de déserts, ruines, forts... Juillet 18
Quand un lac devient morte mer, tu te prends pour un bois flotté…
 
Il est temps de partir vacancer à la beach…
 
Quelques kilomètres de descente dans les presque profondeurs de la Terre et nous voilà au bord de ce lac d’environ 67 kilomètres de long pour 18 de large. Il ne cesse de se réduire en perdant environ 1 mètre de niveau par an et aujourd’hui est même coupé en deux. Se trouver au bord, c’est être environ 430 mètres sous-terre en étant à l’air. Le top du top de la spéléologie !
 
On le dit mort car sa salinité record, environ 27,5%, empêche le développement de bien des formes de vie mais pas de certaines bactéries ou de plancton et autres micro-organismes. A tort, on l’appelle mer, donc peut-être que certaines personnes pensent que 429 mètres d’eau se sont asséchés et qu’il reste le sel de toute la masse ! Que nenni, les sels - calcium, chlorures de sodium ou de magnésium entres autres - viennent de l’érosion de la croûte terrestre (et là on est profond dans la croûte) et sont amenés par les fleuves ou rivières s’y déversant, comme le Jourdain. Bon, ce dernier est de plus en plus ruisseau car 90% de son eau est ponctionnée avant d’arriver là, en particulier pour irriguer. Du coup, il faut sauver ce lac et divers projets s’envisagent comme un canal depuis la voisine Rouge, qui n’est pas rouge mais bien mer !
 
L’énigme du jour, non résolue au moment où j’écris, c’est pourquoi la nomme-t-on mer et non lac, ce qu’elle est ??? Parmi ses noms anciens connus il y a mer Orientale, lac d'Asphalte, mer Salée, mer de Sodome et Gomorrhe, mer d'Araba, mer de la Plaine, lac Puant… La réponse à celle d'hier est un chapiteau ionique, plus décoré que le dorique mais moins que le corinthien.
 
Le Jourdain délimite deux plaques tectoniques: l'asiatique et l'africaine. La faille créée se prolonge dans la mer Rouge puis devient le grand rift africain. La mer Morte est née d’un élargissement de cette faille, d’où sa situation sous-terraine aérienne. Au fil des millénaires, elle s’est remplie d’eau de déversement de rivières comme le Jourdain et de pluie.
 
Nous allons passer quelques heures au complexe privé Amman beach. Il y a un resto, des piscines, des vestiaires… et un accès au lac. Tout au long de la rive se multiplient les plages privées et les hôtels avec… plage privée ! Comme il est déjà 13h15, c’est direction le buffet. Il n’y a pas de Coca mais du Pepsi et je touche deux fois Messi. Comme en tous les buffets, il y a du riz, du poulet, des aubergines, des olives, de l’houmous… toujours de quoi se sustenter.
 
Il est maintenant temps d’aller vivre l’Expérience, de devenir bois flotté l’espace de quelques minutes, pas plus d’une dizaine, attention. Il fait 37°, le vent n’a pas été convoqué donc cela tapouille fort ! L’eau est annoncée à 31° et 29 pour les piscines.
 
Petite déception, la "plage" est franchement mochos limite à l’abandon questions parasols, chaises et aménagements. Il n’y a aucun joli amas de sels en bordure, juste un air de terrain vague. C’est peu enthousiasmant mais c’est souvent comme cela car la terre salée brûle. Je suppose tout de même que les grands hôtels ont des aménagements plus jolis, plus fournis, plus engageants…
 
Que dire, comment définir ce vécu ? L’ensemble des baigneuses et baigneurs du groupe trouvera cela intéressant, pas mal, à faire… mais en aucun cas sidérant, stupéfiant, incroyable… comme je l’ai parfois lu.
 
Alors, oui j’ai flotté un peu plus que d’hab car plus il y a de sel, plus il y a de portance. Oui, il est complexe de nager même si j’y suis arrivée. Je concède que le style de la nage m’aurait définitivement fermé les portes des ballets d’Esther Williams dont j’adore le côté kitschement non-naturel. Oui, il y a un petit côté visqueux qu’on peut sentir un peu décapant. Oui, c'est salé, salé, salé - trop pour y faire cuire les pâtes ! Non, cela ne sentait pas mauvais. Après, il reste le doute de l'état bactériologique de l'eau, tant de baigneurs... 
 
Au bout de ma dizaine de minutes de trempette, mon principal ressenti a surtout été: ça, c’est fait ! Le plus amusant me semble être le fait de prendre des photos avec un journal, un livre ou en mettant les 4 pattes en l’air…
 
Celles et ceux me lisant se disent peut-être "Et la blessure ???". Je suis rentrée dans l’eau centimètre par centimètre et au niveau du trou recouvert de pansements, millimètre par millimètre. J’étais fébrile et rien. Aucune perception de brûlure, de piquotement, de gratouillement. Rien juste rien. Ce fut idem pour une autre personne avec une cicatrice récente. Cette eau a des bienfaits reconnus sur le psoriasis, en particulier. La sécu allemande rembourse les cures des personnes souffrant de cette maladie.
 
Vite, vite direction la douche externe au très fin filet d’eau brûlante. Je regarde celles et ceux se laissant tenter par la boue qui ne me fait pas envie même si au bout il y a la promesse d’une douce peau de bébé. Peut-être dans un endroit plus classieux me serais-je sentie plus en confiance ?
 
Je vais tout de même me laisser tenter par une activité que je fais rarissimement: un bain en piscine. Cela permet de se rafraîchir un peu, de bouger… Dans l’eau, je papote avec deux jeunes français en voyage solo qui n’ont qu’une envie que leur voyage se termine. Ils n’apprécient pas l’accueil peu avenant et collant fait à la jeune femme. Peut-être qu’avec un effort d’adaptation de la vêture au pays, sans tomber dans une couvrance maxi, leur voyage aurait été plus agréable.
 
Douche finale, Pepsi toujours messiesque (si, si, il y avait d’autres joueurs sur les cannettes), jeux de pixelisation… le temps passe et la cloche de fin de récré sonne à 15h45. Mon grand regret, question organisation du circuit c’est qu’on ne reste pas dormir dans ce secteur et qu’il nous faille repartir à Amman. Tous ces trajets raccourcissent la journée. Pour son intérêt, heureusement que nous sommes allés à Béthanie. Nous sommes presqu’au bout du 3ème jour et je me disais "Super, nous échappons à la corvée de gifts-shops". Hélas, un peu trop vite !!!
 
A 16 heures, nous pénétrons dans un hyper spécialisé en "N’importe quoi et tout ce qui est susceptible d’intéresser un touriste en mal de dépenses". Il faut dire que nous avions été briefés sur le fait de ne pas acheter à la boutique de la plage car "cher et pas bien" mais surtout pas comptabilisé dans le pourcentage revenant à l’accompagnateur. Vieux souvenir de mes années d'étudiante où j'étais guide, accompagnatrice de voyages...
 
Et, nous allons rester plantés là pendant 45 minutes !!! Je tourne en rond entre les produits de la mer Morte réputés pour leurs bienfaits, les plateaux en émail, les meubles en bois, les œufs d’autruche (savais pas qu’il y avait des autruches dans le coin)… Je tourne, je tourne, je tourne… et me laisse tenter par deux magnets venus tout droit d’ailleurs (10 JOD). A force de regarder les bagues en argent avec aventurine, elles me font de l’œil. J’en prends une de style moderne (50 JOD). Tout le monde a acheté et certaines personnes repartent les bras chargés. Je me dis, bon c’était le premier espérons que ce soit le seul, mais triple hélas, ce ne sera point…
 
La route, Amman, l’hôtel, il est 18 heures. La soirée s’ouvre classiquement: douche, dîner, potage et papotage… Une envie de sortie nocturne s’est faite jour depuis l’après-midi. Hésitation entre la "vieille ville" qu’on nous dit peu intéressante et qui nécessite un transport et le quartier d’en bas où une pâtisserie fort réputée tient boutique. Vous devinez la destination de la Dream5 ?
 
A 21 heures, nous descendons la rue devant notre hôtel, en tournant à gauche cela aurait été plus court, notre point de repère c’est l’hôtel Kempinski car la pâtisserie est en proximité. Nous arrivons sur zone, demandons "a local pastry" because tout le monde a oublié son nom mais personne ne semble en connaître une. Nous aurions dû parler de Sweets (douceurs). Nous arrivons vers le Kempinski et il y a une sorte de café Le Mandalin au coin, le nom ne nous semble pas être le bon. Un serveur est dehors et nous l'interrogeons, il répond que non il n’y a pas de pâtisserie orientale par là… Il nous propose des brownies et d'autres gâteaux ne nous faisant guère envie. Bon tant pis, c'est râté pour ce soir, pas de baklava.
 
En face, il y a une banque et comme les porte-monnaie se vident direction l’Atm. Il est en panne, nous nous retournons pour partir et… tout droit devant nous, juste à côté du café, se trouve Zalatimo la top pâtisserie. Le serveur nous a sciemment menti, il est dehors et se marre et nous, nous enrageons de sa vilainie. Donc, endroit à bannir totalement si vous passez par là… La leçon à retenir, c’est que personne n’a pensé à mapper avant de partir de l’hôtel et vu que nos connexions ne fonctionnaient pas en Jordanie… donc à vos cartes et plans avant de partir en expédition…
 
Nous voilà dans un temple de la sucrerie miel, pistache, cacahuètes et touti sweety. Que c’est bon, que c’est bon, que c’est bon et en plus pas cher du tout, 2,5 JOD les 8 petits gâteaux et une bouteille d'eau. Mon seul regret c’est qu’il ne vende pas de halva. La boîte métal de 1 kilo est à 27,5 JOD, cela peut faire un bon cadeau…
 
Il y a une autre banque à côté, tentative de retrait et petit problème technique pour une des personnes. Le retrait est validé mais l’argent n’est jamais sorti, sera-t-il facturé ? Heureusement, non.
 
Retour à la case Dodo, il est 23 heures. Il est temps de préparer le gros sac et de trier ce qui restera à Amman dans la petite valise car demain nous changeons d’hôtel. Bye, bye les chaussures qui furent mes piédagnes pendant quelques années.
 
Les yeux se ferment en rêvant de baklavas, de burmas, de basmas, de bukajs…
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