Family time...
Il est 7 heures, le soleil n’est pas encore levé mais moi si… Petit déj, sacs bouclés, un tour au supermarché du coin pour ramener des bricolettes dont des pépites de chocolat que je ne trouve pas at home, facture de l’hôtel, carte de crédit… et à 9h30, je monte dans un jaune taxi. Cette expérience est à faire au moins une fois quand on vient à NYC.
Penn station, me voilà, mon train vers Long Island est à 10h25, donc je parcours la galerie commerciale et me retrouve obligée de porter les sacs sur le quai car il n’y a pas d’ascenseur prévu pour rejoindre le quai. Super pour une gare !!!
Le trajet se fait sous une lumière gris froid mais me permet de voir à quoi ressemble la banlieue en s’éloignant de la mégapole. Rien de transcendental, comme la plupart de ces zones destinées surtout à héberger. A Huntington, je change de train en restant sur le même quai et à 12h30 me voilà à Port Jefferson. C’est une petite ville très sympa qui est ambiancée fête de fin d’année. Il y a une expo de sapins décorés réalisés par les commerçants et associations, une patinoire…
Personne ou presque ne peut imaginer un voyage aux states sans pizza, du coup quand on me demande si une me ferait envie pour le déjeuner, ma réponse est… Bonne pioche…
Un petit tour dans les boutiques et ohhh, un petit soldat de bois en déco de Noël à 2 dollars et hop dans l’escarcelle. Ohhh, une boule en verre avec qqs éléments marins à l’intérieur, sympa et zou 4 dollars de moins et une déco de plus pour le sapin attendant d’être déballé en Martinique. J’en aurai une 3ème offerte par ma famille reprenant les monuments de NYC. Comme quoi, même les situations les plus désespérées peuvent parfois se débloquer le dernier jour. J’ai toute conscience que mon champ de désespérance joue avec dans la zone nulle par rapport à bien d’autres situations !!!
Ce lieu offre l’avantage d’un ferry permettant de rejoindre le continent à Bridgeport. Cela peut être utile quand on atterrit à NYC et souhaite partir vers le nord des Etats-Unis ou le Canada sans passer par la zone dense…
Le soir m’a donné l’occasion de tester, avec bonheur, un des restos de la ville, le Joey’z où nous avons mangé des pitas à l’américaine ! L’inhabituel, par rapport à ma façon d’aller au resto, fut l’heure : 18h30 et surtout le fait que le dessert ne fut pas pris là car même s’il y en a à la carte, c’est plus juste au cas où. Donc, nous avions acheté un cheese-cake l’après-midi et il fut dévoré en papotant une partie de la nuit…
Les yeux bleus se ferment en balalaïkant un air mémoriel qui les chantent noirs…