Voilà le carnet du J1
Nous sommes partis à 8h30 de la maison, sommes arrivés à l’hôtel à 18 heures après 150 km de routes parfois bien jolies…
En chemin, un premier arrêt nous a permis de faire un stock de gourmandises chez Nogalet, célèbre chocolatier audois. Il y a du bon comme les macaronias, il nous faudra approfondir la question !
Un p’tit stop point de vue en bord de rivière et à environ 10 heures, nous voilà au parking de Rennes-le -Château. Direction commodités et paiement du parking (2,5 euros) et partons mystérer ou pas chez l’abbé Saunière…
Qui n’a pas entendu parler de Bérenger et de son secret ???
Toutes sortes de théories et d’idées circulent sur la question de savoir si trésor ou pas et si trésor gros comment ??? Ce que je retiens de cette visite, c’est qu’il a probablement trouvé un p’tit quelque chose mais que surtout, ils avaient eu l’idée avec son frère et probablement d’autres de vendre des célébrations de messes à foison… Le curé et son village tombent dans l’oubli après sa mort… Jusqu’à ce que Noël Corbu en devienne propriétaire, dans les années 50, et lance la légende du méga trésor… Depuis, la légende ne cesse de courir et de rebondir. Si son histoire publicitaire ne fit aucun miracle pour son hôtel restaurant, elle en fit à la longue pour l’ensemble du village…
Quand le mirifique tient lieu de trame, il fait croire à du gigantesque, du plus que surprenant… en un mot du Wouaouhhhh. Et là, point… sauf pour la vue. La villa Béthanie est grande sans plus, l’église est plutôt mini et la tour Magdala a pour principal mérite d’être à la proue du navire rocheux (très belle vue). Il est probable que le plus constant dans cette affaire fut le filoutage, d’abord de 2 frères et d’autres puis d’un entrepreneur… Alors, bien sûr il y a toutes sortes de signes pouvant donner lieu à toutes sortes d’interprétations à qui a envie de rêver trésor, mérovingiens, cathares… Ce serait dommage de jeter cette légende aux orties et de ne pas se dire "Peut-être qu’un jour qq’un trouvera… ". L’imaginaire a besoin de s’entraîner pour sortir du train-train quotidien !!!
Dans le village, un chemin créatif composé d’œuvres du sculpteur suisse Urs Zimmerman, dont la ville a hérité, invite à la flânerie...
Allez, allez, la troupe, il est midi et c’est l’heure de repartir. Madame Conduisette nous indique la voie mais cela nous mène nulle part. Notre ami Google dit par là mais c’est une route qu’un panneau réserve aux ayants droit ??? Une dame passe et nous dit "Suivez-moi, à un moment j’irai à gauche et vous à droite ". Nous la suivons et nous voilà, en proximité de Bugarach. Grand merci madame, car sinon c’était un long contournement à prévoir et une réorganisation de la journée…Un bref arrêt à l’observatoire des vautours, aucun n’est visible dans le lointain. Nous allons au vieux pont ou pas ??? Bon ou pas car il fait faim…
Pendant la prépa, je m’étais rendue-compte qu’il ne fait pas bon touristiser un lundi car la plupart des restos sont fermés… A Bugarach, c’est le cas… A Cubières-sur-Cinoble aussi… Nous trouverons notre bonheur à Rouffiac-des-Corbières, au bistro La petite Table, à 13h15. Cela prend un peu de temps à être servi car c’est cuisiné à la minute. Nous en repartons, passé 15h !!!
Direction le château de Peyrepertuse à une dizaine de kilomètres. Zutum de chez Zutum, la dernière pile restant pour l’appareil photo donne signes de faiblesse. Les téléphones viendront en relai mais que je n’aime pas pixéliser avec…
Avec le Carca’Pass, il y a 1 euro de réduc sur l’entrée (une autre carte permet aussi ce type de réduc). Une grimpounette d’une vingtaine de minutes avec qqs portions un peu pentues mais heureusement majoritairement à l’ombre. Les ruines actuelles sont celles s’étant développées après le révolution et l’abandon de la forteresse. Comme bien des châteaux, les constructions ont évolué au cours des siècles d’activité ! Il fut peu sous l’emprise des cathares même si en pays cathare… Comme pour bien des forteresses nichées sur les hauteurs, l’admiration maximale se fera pour les paysages surtout en ce jour de ciel clair !
Environ 1 heure de déambulation et zou direction l’étape suivante… Les gorges de Galamus…
La traversée est prévue en voiture car nous dormons de l’autre côté. Nous sommes avant les gros rushs et le système d’alternance prévu pour éviter les gros blocages…
Les portions de route avant et après la partie la plus étroite sont aussi fort belles à parcourir. Allez, cela commence. Prières à toutes les déesses et tous les Dieux des croisements pour qu’ils acceptent de nous en limiter l’expérience. Merci d’avoir choisi de ne mettre que 3 voitures sur notre route et en plus en proximité d’une zone d’attente…
C’est minéral, c’est profond, c’est étroit… C’est une gorge…
Un stop au parking du Belvédère pour admirer l’ermitage de loin, il nous faudra revenir pour le voir de près…
Encore une trentaine de kilomètres à faire pour rejoindre notre gîte du soir. Cela prend une bonne quarantaine de minutes car certaines routes sont mini/mini.
La journée se termine en mode bon dîner, bon dodo, de belles images plein la tête…
Le fantôme de Bérenger n’est pas passé nous dire si un trésor restait encore à découvrir, dommage !!!
Ti'Nounours qui est bien content de re-voyager