Paris et Versailles - 6 juin 2019
Mercredi fin d’après-midi me revoilà à l’aéroport Aimé Césaire, en attente de l’Air France du jour. Parmi les questions qui me sont souvent posées, figure celle concernant le choix de la compagnie pour venir aux Antilles. Nous les trouvons globalement équivalentes. Ce qui nous fait choisir l’une plutôt que l’autre, c’est d’abord le fait d’avoir un vol complémentaire ou pas et si la réponse est positive, c’est Air France qui l’emporte sans même mener bataille. Sinon, ce sera le prix qui décidera. Pour ce voyage, nous avons bénéficié d’un tarif jamais vu depuis l’arrivée de l’euro: 376 euros avec 1 bagage en soute !
Le vol est plein, plutôt calme et c’est films à la chaîne me concernant. J’enchaîne la vie du Facteur Cheval un homme dont je connaissais l’œuvre mais guère la vie, je m’envole dans les airs avec une nouvelle Mary Poppins moins popante que la première et finalement je décide de regarder Bohemian Rhapsody alors que les extraits m’avaient grandement refroidie. Si j’ai apprécié les parties consacrées à la vie de Farrock, peu en ma mémoire car plutôt discrètes à l’époque, je reste dubitative sur les parties chantées bien trop souvent mimées sans atteindre le naturel faisant oublié le jeu d’acteur. Rien ne vaut de se replonger dans les images des vrais concerts !!!
L’avion se pose, il fait frais dans les 10°, le ciel est gris, peu réjouissant. Je parcours les allées de ce nouvel Orly ayant perdu ses références géographiques pour aborder des numéros. J’en retiens qu’on marche beaucoup plus qu’avant pour récupérer ses bagages et pour aller prendre le bus.
Jamais vu autant de monde en attente du bus, il me faudra patienter plus de 30 minutes avant de monter, soit quasi 2 heures après avoir atterri. Direction la gare de Montparnasse, sa consigne (9 euros le casier) et rendez-vous est fixé au C&A avec l’amie avec qui je vais partager quelques heures. Pourquoi ce magasin car j’ai des bricolettes à y acheter dont des collants sans pied pour le lendemain soir car la température ambiante me fait craindre de puissants frimas.
Nous devions aller voir l’expo au musée Maillol mais je suis KO et ai envie d’aller voir à quoi ressemble Notre-Dame après le ravage. Donc...
Elle me plaît bien sans la flèche de Violet-le-Duc dont je n’ai jamais été fan. Je lui trouve un côté plus massif correspondant aux phases originelles de construction. Je préfèrerai qu’elle reste sur cette base et que la reconstruction, devant permettre une éventuelle réouverture, reste la plus soft possible sans un investissement de centaines de millions d’euros.
Nous déjeunons d’une bonne bruschetta en face de la cathédrale, dans un sympathique resto aux notes corses: le Nul part ailleurs. Amical papotage sur l'ici et l'ailleurs... Merci pour ce bon moment.
Je prends le train pour Versailles vers 15 heures et me retrouve à la gare à la recherche d’un taxi que je ne trouve point. Il fait beau bon bleu, ce sera 1,5 km de marche, heureusement que le sac et la valise ont de bonnes roulettes. Personne devant la porte de l’appart, un message m’annonce 400 mètres de plus à faire car les clefs sont ailleurs dans une boîte dédiée. Grrrr pas top ce supplément ! Je finis par m’installer dans un appart sympa juste un peu sombre à mon goût…
Demain du mauvais temps est annoncé et peut-être que les possibilités de visite des jardins seront réduites. Donc, rangement rapide des affaires, douche et à 17h15 c’est test du temps nécessaire à rejoindre la porte de la grille du Dragon depuis l’appart, info utile pour le lendemain. Et la réponse est moins de 10 minutes en y allant lentement. Cette porte est ouverte de 12h à 19h en cette saison. En dehors des jours d'activités particulière, l'accès aux jardins du château est gratuit.
Les préparatifs vont bon train, les carbets dédiés à la zone de pique-nique sont en phase de montage. Par contre, je conscientise que le sol des allées est loin d’être adapté à une robe longue ou à des chaussures de bal, surtout si il pleut. Cela risque de gravillonner entre les doigts de pieds !
Les bassins, le château, les bosquets quasi tous fermés, un arrêt limonade et à 19 heures je regarde par le petit trou de la lorgnette du portail principal d’entrée. Un moment de grrr lorsque j'ai constaté que les commodités au milieu des jardins étaient fermés. C'est dingue d'imaginer faire venir tant de gens en ce site et ne rien prévoir en ce sens. Des gens avec de jeunes enfants leur ont fait faire pipi là où ils pouvaient. Celles aux pieds du château étaient ouvertes mais quand on est à l'autre bout du parc...
Quelques courses sont nécessaires pour le dîner et le petit-déjeuner du lendemain. Lors de la prépa, j’avais noté la présence d’une pâtisserie réputée en proximité du logement et zou une tarte aux framboises et deux mini religieuses de chez Gaulupeau. La soirée est en mode lessive des vêtements d’avion, réccup, un peu de télé et de wifi avant un bon sommeil réparateur…
Do, do, do font les notes du Ballet de la Nuit de Lully...