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Pizzifootante tarentelle napolitaine en 8 belles tranches...
12 Décembre 2024
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Prendre de la hauteur et spagnoler royalement...
Matinale performance car à 9h15, je suis déjà en route sous un bleu ciel très prometteur de belle visibilité, le parapluie n'est pas de sortie... Un peu de marche en passant par la piazza Dante et qqs rues, me permet de rejoindre le funiculaire de Montesanto. Bien sympa cette montée vers les hauteurs de la ville car elle ne demande aucun effort et ai comprise dans mon forfait transport ! Encore un peu de marche et me voilà à l'entrée du castel Sant Elmo, il m'a fallu une trentaine de minutes pour y arriver comprenant divers arrêts pixelisations... L'entrée est comprise dans mon pass.
Le fort domine la ville et offre beaux points de vue à 360°, une horloge animée, une église et un musée d'Art Moderne. Il fait tellement bleu et bon que je vais enchaîner les dizaines de "Wouaouhh, que c'est beau, super...", pendant 2 heures. Une villa de Voméro fut d'ailleurs mon "monument coup de cœur" du voyage. Par temps clair, c'est une colline que je vous encourage d'envisager même si ce n'est que pour son belvédère à belle vue même si moins étendue que du haut du fort...
Etape suivante, la Chartreuse juste à côté, également inclus dans le pass. Entre 11h45 et 13 heures, je vais tourner au milieu des églises décorées, des carrosses, des jardins, des tableaux, des crèches, des royaux bateaux, sans oublier divers beaux points de vue. Les deux bateaux, c'est ce qui s'est le plus démarqué des autres visites ou sites... Il y a un magnifique travail artisanal sur ces pièces qui a dû demander des milliers d'heures pour seulement quelques unes d'utilisation.
A 13 heures, direction les boutiques de camées qui sont sur le parvis, malheureusement celle que j'envisageais est fermée. Du coup, je n'ai pas trouvé le bleu que j'espérais, pour remplacer celui venant de Naples et qu'on m'a volé, j'emporterai tout de même une bague de chez Coppola à 60 euros. Naples est célèbre depuis des siècles pour cet artisanat bijoutier.
Et qui voilà devant la porte de la boutique, l'étudiante qui a terminé sa journée de cours... C'est parti pour la descente des escaliers San Martino vers le quartier Espagnol... Bien sympa, enfin ce n'est pas ce que disent les genoux après 414 marches ! Ils étaient en travaux pour amélioration. Le long du chemin qqs réalisations fresquales plutôt abîmées et divers points de vue sur la ville (moins top qu'en haut)...
Il est presque 14 heures quand nous commençons l'opération fresquage à gogo. La vedette du secteur est le Maradona de Francisco Bosoletti, enfin il a refait le visage en 2017 mais vu qu'il est célèbre, c'est à lui qu'on attribue cette réalisation. Réalisée pour la première fois en 1990 par Mario Filardi quand Naples a remporté son deuxième Scudetto, puis restaurée en 2016 par Salvatore Iodice, la peinture s'effaçait au fil des ans et continue à le faire... Et un mur par ci, un autre par là et file, file le temps et gronde, gronde l'estomac... Donc, après avoir hésité entre différentes options une pizzeria ayant l'air peu touristique nous ouvre ses portes, Prigiobbo. Ce fut très peu cher, bon sans être la pizza de nos vies !!!
15h15, où allons-nous ??? Et si nous allions voir le front de mer... Nous débouchons sur la via Toledo, m'intéressant peu car banalement commerçante avec une gamme d'enseignes qu'on peut retrouver en bien des lieux. Je suis très très peu shopping et encore moins en voyage, il y a tant de choses spécifiques à découvrir pour ne pas perdre son temps en achats futiles. Un coup d'œil à la gallerie Borbonica pour voir si un dessert/goûter pourrait s'envisager, mais rien ne nous tente. Au passage, quel dommage là-aussi, l'internationalisation des enseignes dans un tel lieu. On avance, on avance et nous voilà devant le café Gambrinus, mais bien sûr c'est là où nous devons faire un stop. Papilles et pupilles bien comblées, c'est à 16h15 que la marche reprend sous un ciel commençant à se sombrir. Mais pourquoi la piazza Plebiscito est-elle si vide et en même temps parking pour diverses voitures. Bizarre, ces soldats, on dirait des uniformes espagnols ??? Je veux bien qu'on soit près du quartier mais tout de même !!!
On avance, on avance et nous voilà en front de mer, sans en sentir l'iodante odeur. Foule devant l'hôtel Grande Albergo Vesuvio ??? Des passants nous apprennent que le Roi et la Reine d'Espagne vont bientôt en sortir pour aller à une soirée au théâtre. Je comprends enfin pourquoi, le spectacle auquel je souhaitais aller à été annulé ! On attend 5 minutes pour voir si on peut paparazzer et c'est tout bon, sauf que la paparazzade est un art que je ne sais guère pratiquer, donc les pixelisations sont plus que floues !
Le soir tombe, la température fraîchit, pixelisation rapide du Castel dell'Ovo en travaux et c'est le signal de la remontée vers nos quartiers respectifs. Avant de rentrer, je m'arrête à la station Toledo pour admirer la réalisation de l'architecte espagnol Oscar Tusquets Blanca, inspirée par l'Eau et la Lumière. J'avais prévu de m'arrêter dans plusieurs stations du métro où l'Art est présent. Mais finalement j'y ai renoncé car entre chaque rame, il faut attendre 20 minutes et donc cela prend du temps... Ce soir, ce sera chipsage et grignoteries en chambre devant... vous savez bien !
Les yeux se ferment en streetartant les jolies vues du jour...
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