Ciao Napoli
En ce samedi matin, le programme du matin inclut une tâche que je n'apprécie guère: faire les bagages... C'est rondement mené, et à 10 heures, ils s'en vont rejoindre l'espace garderie de l'hôtel. Un taxi est commandé pour 14 heures. Il me reste donc un peu de temps pour parachever ma visite du centre historique et manger une dernière pizza... Le ciel a opté pour le bleu donc l'umbrella peut rester cachée...
Direction la basiliquye de Santa Chiara que j'ai zappé la veille, s'y trouvent les sépultures des reines et rois de Naples... sur la place, la statue de Marie a reçu son bouquet annuel de blanches roses, le dimanche précédent. Il va rester pendant un an et du coup tout le monde espère que la Madone aura de bienveillantes pensées et actions à l'égard de la ville... Admiration de la façade de l'église de Gesù Nuovo et entrée par la petite porte car la grande est bloquée pour un mariage... Du coup, la découverte est limitée tout en me permettant d'admirer un cortège nuptial. L'Ancienne et la Jeune se retrouvent aux pieds de Marie, tournicotent dans le quartier, repassent par la rue dîte des crèches pour un ultime arrêt en ma boutique préférée, Cosmo. Depuis que je parcours les rues en cette matinée, je constate que c'est foule-foulesque en ce premier jour de week-end, limite désagréable. En cette rue, c'est pire. Vu le monde, la police gère le flux en limitant les entrées, heureusement la boutique visée est dans les premières et donc vite atteinte, achetons, fuyons...
J'ai envie d'une dernière pizza en espérant en manger une à top souvenirs... Pour des raisons de commodités par rapport à l'heure de départ, nous optons pour le Bellini sur la place... Les pizzas sont bonnes, comme ellles devraient l'être à minima dans cette ville où elle naquirent, mais ne me laisseront pas l'émotion papillesque espérée... Et comme un voyage en Italie sans Spritz ne se conçoit pas, je me sacrifie bien volontiers...
Allez, allez, il faut réccupérer les sacs et s'en aller de cette ville de ce coin du Monde qui est un de mes berceaux racinaires...
En montant dans le taxi, le chauffeur me demande si ils m'ont dit le prix à l'hôtel, je dis "Oui, 21 euros", il dit OK mais espère un peu plus au fond de lui... et aura bien fait car j'arrondis à 25... Les formalités se passent ultra rapidement car il y a peu de monde.
Un tour au Duty Free, où Limoncello en liquide et nougat, rejoindront ma valise ainsi qu'une "crema di melone" fortement recommandée par la damoizelle compagnonne de voyage...
La pluie dit "Tu croyais en avoir fini avec moi, mais non. Tu ne monteras pas à bord sans qqs bonnes gouttes"... L'avion décolle à l'heure, le trajet se passe bien et à 20 heures, c'est Casa Mia...
Les yeux se ferment heureux d'être allés au pays de Marie-Caro...