C'est parti, sous une douce température de 24°4 vers 7h30, pour une journée ski-repetita.
Nous retournons à Mont-Blanc car cette montagne skiounante nous a satisfaits. Toutefois, plus de monde est annoncé donc nous accélérons la cadence, pas trop non plus car ce sont les vacances, et partons à 9h15.
Dès l'arrivée sur le parking, nous sentons l'impact du week-end. Nous sommes garés au moins 4 rangées plus loin que la veille. L'achat des tickets va presqu'aussi vite. Par contre l'obtention du matériel est un peu plus longuette. Les employés nous ont reconnu et nous disent que si nous revenons demain ce serait bien de garder le matériel… Nous leur expliquons que c'est notre dernier jour de ski. Il commence vers 10h15, en allure camouflage incognito digne des Daft-Punk.
Le matin est plutôt couvert et petit à petit le soleil apparaît et la vue Wouaouh se dégage. Il y a un peu plus de monde sur les pistes et des queues sont plus longues. Un gros point plus pour qui connaît des stations françaises, les files d'attente sont parfaitement organisées et contrôlées. Il y a plusieurs files et dès qu'un peu de monde est en attente quelqu'un vient organiser les tours de passage. Donc, personne ne doit se battre pour maintenir sa place ou lutter contre les filous resquilleurs. C'est très confort…
Nous repassons par les mêmes pistounettes: Yodel portant Moustache guette le Râton Laveur sur le Boulevard... Certains noms de piste font partie de ceux retrouvés un peu partout et d'autres sont moins courus... Le secteur de Mont-Blanc nord est ouvert mais annoncé très verglacé, donc nous nous abstiendrons d'aller le tester. J'ai une horreur absolue de skier sur le verglas à peu près identique à celle de skier dans 20 centimètres de neige fraîche. Là, je sais d'où cela vient...
Il était une fois 3 copines, d'environ 14 ans, en camp de ski en Autriche. Comme leur niveau était jugé bon, l'après-midi, elles avaient le droit de skier sans mono à condition d'être au moins 3. Le matin, c'était les excagaçants cours "Fais pas ci, fais pas ça, tes jambes, ton buste, tes bâtons..." Le seul moment sympa, c'était les entraînements de descente (c'est là que je comprends que j'ai bien (mal) vieilli car la descente aujourd'hui ce n'est plus qu'à la télé !!!). Elles arrivent en bas des pistes au moment de la dernière remontée de bennes, donc elles foncent et se retrouvent presque seules sur les pistes. Super joie et cela papote en skiant et cela frimounette un peu et tout à coup, l'une d'elle se plante dans la neige fraîche (pas votre auteure) et c'est la cata puissance maxi: double fracture ouverte. Quelques minutes pour prendre conscience de la situation, s'organiser et voir si quelqu'un passe, hélas personne ! Donc, une va rester avec la blessée et l'autre va descendre chercher du secours. Nous entourons la blessée de nos anoraks et je plante mes skis devant elle pour faire barrage au cas où. Quelques minutes plus tard un pisteur est passé et a hésité entre rester avec nous et aller chercher du secours car il savait que cela allait être compliqué. Il partira en alissant son anorak... pour bien expliquer la situation, notre localisation...
Il faudra plus de 2 heures pour que les secours arrivent. Toutes les remontées étaient fermées et il faudra en réouvrir 3 pour venir jusqu'à nous... Nous étions dans un secteur annexe et assez en haut de la montagne. Depuis, je déteste la neige fraîche et skier jusqu'à la fermeture des pistes !!!
Le même café que la veille nous accueille pour le stop déjeuner. Ce sera un peu plus longuet pour obtenir 2 soupes car il y a pas mal de demandeurs. Du coup l'arrêt a duré une cinquantaine de minutes.
C'est reparti pour une heure environ de glissade sous beaux paysages enneigés et l'arrêt définitif de l'activité ski, pour cette année, s'effectue vers 15 heures. Nous n'y serions pas retournés une troisième journée car passer et repasser sur les mêmes pistounettes nous est peu passionnant. Par contre, pour un "deux jours tranquillou", c'était parfait.
Rien d'original pour le soir: courses à Métro - nous apprécions cette chaîne de magasins - passage chez Jean Coutu (à force de voir la pub à la télé) et achat de bricolettes.
A 16h45, le tea-time s'annonce et sera suivi de l'instant apéro-bière, de l'épisode du jour du magicien Luc Langevin, du dîner en mode lasagnes, de l'excellente tisane Canne de Bonbon et ses petits gâteaux, de l'internautage... jusqu'au temps dodo vers 22h45. Tout cela, sous la flamboyance réchauffante de notre bûche du soir...
Une version bis repetiski...