Ouverture des rideaux sur... un joli ciel bleu bien dégagé, super... La température intérieure est stable avec 21°5, la douche bien chaude et le petit déjeuner très organisé. Nous avons notre table nominative et notre mot de bienvenue.
A 9h50, nous débutons notre montée vers la Tiefenbachbahn par une route payante à 18 euros, non comprise dans la carte premium. Arrivés à Rettenbach, nous voyons des bennes fermées, un glacier dont la base est protégée mais où est la route menant au tunnel ??? Aucun panneau ne l'indique. Il fut dire qu'il y a pas mal de travaux dans le secteur, il faut faire vite pendant les beaux mois... Ahhh des voitures partent vers le fond et ne reviennent pas, allons voir... C'est bien le chemin ver le tunnel Rosi Mittermeier... Encore un peu de route et bravo Titinette d'avoir atteint les 2 800 mètres. La télécabine, elle, est comprise dans notre forfait carte Premium (14,50 par adulte sinon). Et en quelques minutes nous grimpons à 3 250 mètres. Cela tiraille un peu dans ma tête tout en restant supportable.
La vue est top, en face il y a le Wildspitze le point culminant du Tyrol avec ses 3 774 mètres, selon le livret de la carte Premium et 3 776 mètres selon le panneau sur site ! Nous sommes sur un des 3 monts du Big 3 de Sölden, soit 3 montagnes à plus de 3 000 mètres, point de départ de pistes de ski. Malheureusement le ski d'été est impossible mais cela nous démange bien et l'envie est grande d'y repenser...
Et hop, les pieds dans la neige, et zou on regarde la vue, et hop les ombres sont pixelisées et zou la vue, non mais la vue et hop la plaque de neige de l'autre côté de la passerelle et zou la vue... Cela a duré quelques minutes... avant de redescendre par la benne. Les courageux et bien équipés redescendent à pieds mais la majorité bennisent.
Il fait beau, il fait soleil, il fait bon... bref un idéal d'instant vacances, les neurones au repos et les yeux juste ébahis. La terrasse du complexe nous invite à un grignotage à base de bons gros gâteaux. A 12h45 nous partons en direction de la prochaine télécabine, autant amortir nos forfaits gratuits !!!
C'est le Gaislachkoglbahn dont le point de départ est au bout du village de Sölden. Chance, il y a une place dans le petit parking à côté, en hiver cela doit être complexe. Il doit mieux valoir choisir un des hôtels en proximité car sinon, cela veut dire galère de bus ou de parking !!!
La première nous monte à 2 170 mètres et la seconde à 3 048 - 2ème Big 3 du jour. C'est 26 euros par personne d'économisé.
Je vous passe les wouaouhh, les ohh, les ahh sous un beau ciel bleu et nous partons à la recherche des toilettes. Il n'y en a qu'au restaurant, tant pis j'y vais... Puis à la recherche du départ des sentiers - rien, nada pas de panneau, d'affiche, de pancartes... Je vais demander au gardien de la benne qui m'indique les points de départ et me conseille de partir à gauche car c'est le plus sympa des deux sentiers de descente, d'après lui. En fait, c'est une piste rouge que nous allons descendre en mettant une bonne heure, là où en hiver cela doit ne prendre qu'une quinzaine de minutes grand maximum.
Nous croiserons 4 personnes montant et c'est tout. Le sentier est plutôt pierrailleux et offre de beaux virages avec la surprise de quelques petites plaques de neige toute fraïche. A skis, parfois, c'est en petite largeur et il ne faudrait pas prendre trop large mais à chaussures on a la place pour gambader. C'est une rando sympa mais sans plus à cause de la nature du sol.
Tranquille, tranquille, nous prenons notre temps et rejoignons le palier intermédiaire entre les deux bennes, largement avant 16h30 et sa fermeture. Nous renonçons à descendre à pieds car le sentier passant par la zone boisée est réservé aux vélos et l'autre ne nous tente guère.
Direction le supermarché du bout du village, quelques courses dont notre soda myrtilles et étalage sur balcon pour finir la journée. Nous avons été étonnés du peu de magasins alimentaires dans le cœur du village... ou comment inciter les gens à aller au resto...
Hier, notre dîner était bon, donc nous bissons, aucune envie d'aller plus loin car la température extérieure est frisquette. Ce fut de nouveau bon.