Galop equidosabloneux
Le lever se fait très difficilement car dans les lits il faut doucettement chaud et dans la chambre frisquettement froid avec 5°7.
Il y a de la route à faire et une éventuelle visite de ville ensablée donc on se bouge… Après un bon petit-déjeuner, un peu de bavardage, Monstrounette reprend du service à 9h10. Nous quittons cet endroit avec un petit pincement au cœur, sans le froid cela aurait été notre top hébergement du voyage.
Nous roulons au milieu de beaux paysages et vers 11h30 stoppons devant l’abreuvoir des fameux chevaux du désert. Coup de chance, un groupe est en train de boire puis s’en va vers le lointain chercher d’éventuelles herbes nourricières. Venir jusque-là pour les voir ne se justifie pas mais marquer un stop si vous êtes dans le secteur, si. Après, il faudra un peu de chance. Nous en croiserons d’autres le long de la route.
Ahhhh, cette route allant de Aus à Lüderitz, nous l’avons fortement appréciée car nous avons eu l’impression de rouler au milieu du désert même si elle est asphaltée. Le sable est en bordure de route, le vent le fait voleter, va-t-il forcer et devenir tempête, c’est la permanente question ???
Nous arrivons vers 12h30 à la guérite de Kolmanskop, la ghost town du coin et comme cela ferme à 13 heures, c’est un peu tard. Ce sera pour demain. Nous poursuivons jusqu’à notre hôtel et nous y installons face à l’océan. Ils font déjeuner donc nous admirons la vue en dégustant d’excellentes crêpes au poulet.
En route pour la désertique péninsule sauvage aux divers points de vue sur l’océan. Le premier arrêt est pour le bassin d’un kilomètre de long ayant servi à battre le record de vitesse en kite. Ensuite quelques flamands montrent leur rose couleur. Puis le vent nous assaille à Diaz Point, là où Bartolomeu planta sa croix. Mais, elle est inaccessible car le pont est cassé. Le pourtour se poursuit et nous offre diverses vues sur l’océan bien venté.
Un tour en voiture dans les rues de la petite ville nous en fait découvrir les principales rues, il s'en dégage une athmosphère que nous apprécions malgré la présence du grand port en plein milieu de la cité. Monstrounette a soif et ingurgite 67 litres de carburant pour 754 dollarsN.
C’est en notre grande chambre que nous nous installons vers 16 heures pour poursuivre l’admiration océane, regarder la télé (la première du voyage), prendre des nouvelles du monde, admirere le rouge coucher de soleil...
L’équipe de l’hôtel est familiale et supra sympa. Ils nous ont conseillé puis réservé une table au Frizzys. Nous y dînerons bien, au milieu des habitants du coin en couple, familles ou entre amis. Le resto est complet et refuse du monde sans arrêt. C’est un lieu très vivant.
Un spectacle particulier de négociation diamantaire s'offre involontairement à nous. Un homme venu d'Anvers mène le débat et nous assistons aux échanges sur petits papiers ou en mouvements corporels ou en subtils signaux vocaux. Nous sommes en plein coeur des mines de diamants, toute une partie de la zone autour de la ville est interdite d'accès ou en accès très limité et là des venets se négocient...
Pour terminer la soirée encore un peu de télé, puis les yeux se ferment sur le mouvement puissant des vagues atlantiques.