New Year is on fire and in the air...
Retour en chambre, bouclage des bagages, grignotage des gâteaux et autres aliments restant, douchage… Mes dernières heures à Vegas se font loin de la foule, loin du bruit, loin des musiques hurlantes…
A 22h45, je descends solder mon compte, papoter 5 minutes avec les dames de al réception qui m’apprennent que très peu d’habitants vont voir les feux d’artifice sur le strip, car "Ce n’est pas pour nous cela, c’est pour les visitors. Ce n’est pas notre vie". Deux mondes si liés mais en même temps si séparés…
Je monte dans le véhicule navette qui m’emmène toute seule vers l’aéroport. Le chauffeur me précise qu’il n’a que 2 transferts cette nuit, moi et une autre personne vers 2 heures du matin.
Un hall quasi vide, un enregistrement en 2 minutes chrono, je passe la douane, prends le tram intérieur et déambule dans de gigantesques couloirs quasi sans personne. Je demande quel est le meilleur point pour voir le feu d’artifices, on m’indique un endroit où d’autres personnes patientent quand une femme de service passe et nous dit que si nous sommes là pour le fireworks, il vaudrait mieux aller au 55. Il est 11h45, donc largement le temps de changer et en plus le 55 est plus près de mon point de départ…
Installée face à la vitre, j’attends, nous attendons et soudain cela crépite dans le ciel… La particularité de cette célébration, c’est que le même feu est tiré depuis le toit de 7 hôtels, ainsi le long de la partie centrale du Strip moderne, les 330 000 spectateurs voient le feu en multivision, et au moins bien une fois. MGM, Planet, treasure Island, Strat, Aria, Caesars et Venitian jouent ce match ensemble… Je m’attendais à plus grandiose car chaque feu est sympa mais sans être wouawouahesque. D’où nous sommes nous voyons bien 2 toits et en partie 2 autres…
Voilà, 2020 est arrivée. Happy New Year à la dizaine de de spectateurs autour de moi et zou allons au 62, là où je vais embarquer… Il y a du monde l’avion s’annonce et sera plein…
Que fais-je ? Vais-je partir de LV sans avoir joué le moindre dollar dans une machine ou ??? Et 1 dollar, 1 seul… Peut-être que les Dieux des Gains seront sympa en cette première heure de l’année ??? Et la machine m’annonce, …roulement de tambours… "Vous avez gagné 25 cents". Cela fait mieux que de dire vous en avez perdu 75 !!!
Il part avec une vingtaine de minutes de retard. Aucun Happy New Year ne nous est dit, aucune double ration de cacahuète nous est offerte. C’est un vol comme un autre… Il n’y a pas d’écran individuel mais un support pour insérer son téléphone portable et regarder ses propres vidéos ou celles de la compagnie en ayant activé un lien avant. Le monde change…
Par contre, l’arrivée à Miami se fait en avance et mon vol pour la Martinique est annoncé avec une trentaine de minutes de retard. Du coup, j’ai largement le temps de m’offrir un petit déj pancakes d’année nouvelle pour 17,46 dollars. Il y a très peu de monde dans l’aéroport et très peu de signes que la nuit fut nuit particulière. La serveuse s’étonne quand je lui souhaite une belle année, comme si elle ignorait de quoi je parle… D’un autre côté, pour elle ce matin a dû être comme bien des matins, un jour où elle a commencé à travailler à 7 heures… En réfléchissant, je ne peux que constater qu’au plan mondial, cette nuit n’est festive que pour une minorité.
Il est 11h20 quand un avion aux 3/4 plein s’envole vers le sud. La place à côté de moi est vide et c’est en mode somnolence que je vis ces 4 heures au milieu du ciel.
Le voyage se termine à 15h30, allez il y a un bon vin et un foie gras qui m’attendent ce soir…
Les yeux se ferment en vol, s'ouvrent au sol, se ferment en vol, s'ouvrent au sol de l'île maison...