Le réveil sonne à 3h45. Nous avons réussi à dormir malgré une impossibilité d'ouvrir la fenêtre - que je déteste ce genre d'hôtel où il est impossible d'aérer sa chambre !!!
Allez, hop une bonne douche et à 4h30 un taxi nous emporte vers l'aéroport pour 20 réals. On enregistre immédiatement et cela nous laisse une heure avant le départ.
Un petit déjeuner café/jus/croissant nous revient à 20 réals.
Au coeur du hall de l'aéroport, il y a une boutique dont je suis fan. C'est celle proposant des produits en tagua/jarina. J'y repère mes potentiels futurs achats du retour... et flashe pour un serre-tête en matière naturelle dorée à 35 reals. Je suis fan de serre-tête et j'espère en trouver de jolis en ce voyage...
Décollage pour Brazilia à 6h00 et arrivée à 8h30. Le timing est parfait et l'avion plein. Et un petit déjeuner entre deux ronfleries.
A peine arrivés dans l'aéroport, hop un nouveau petit-dejeuner à base de croissant fourré et jus d'orange pour 28 réals. Lorsque nous trainouillons dans les aéroports, nous avons tendance à occuper le temps en grignotant !!!
Il fait frisquet dans les zones d'attente donc nous passons une bonne partie du temps dans le couloir reliant deux satellites car c'est là que la clim marche le moins. Pourquoi faut-il congeler les passagers en attente ???
Départ à 11h40 - Arrêt à Curitiba où il pleut et fait frisquet et cela nous fait craindre une mauvaise météo - Arrivée à Iguazu à 15 heures. Rien à signaler sur ces vols TAM.
Comme nous allions avoir à traverser les frontières et que j'avais lu qu'en bus cela pouvait prendre du temps, j'avais choisi de pré-acheter un transport/passages de frontières auprès de Interhabit. Le service nous a coûté 40 dollars - www.interhabit.com.
Le chauffeur Ernesto nous attend à la sortie avec un panneau portant mon prénom, comme d'habitude. Pour une raison que j'ignore pratiquement à chaque fois que je fais une résa en Argentine et ailleurs, c'est par mon prénom que je suis repérée et non par mon nom !
Il nous fait traverser les frontieres en moins de 20 minutes, sans que nous descendions de voiture. Pendant ce temps là, nous avons vu les passagers du bus faire la queue...
L'arrivée à l'hôtel, réservé avant de partir pour nous assurer un hébergement en ce premier jour, se fait en mode bof-bof car il est en en travaux, il fait gris et froid, seulement 17° ! On commence à se dire qu'il va falloir nous habituer à l'hiver. Pour le froid, nous voulons bien car nous sommes équipés, mais pour le gris SVP les Dieux de la météo, vous pourriez-pas faire un effort ???
Un petit tour en "ville". Là-aussi en mode bof-bof, cela nous permet d'alimenter les porte-monnaie par un premier retrait de 1 000 pesos à la banque Santander (avec une taxe=18.68). Sur Internet, ces derniers mois, certains racontaient qu'on ne pouvait retirer plus de 700 pesos, donc bonne nouvelle pour ce premier retrait (et pour la plupart des autres) cela ne s'applique pas à nous !
Nous passons par le terminal pour prendre les horaires des bus pour le Parque et pour San Ignacio. Pour le Parque, c'est un bus toutes les 20 minutes et pour San Ignacio, un à deux par heure tout au long de la journée (y compris la nuit). L'hôtesse de l'accueil touristique nous remet une table horaire très pratique car elle donne le nom de la compagnie pour chaque horaire. On peut aussi acheter les billets à son kiosque quelque soit la compagnie.
Avant de rentrer, nous nous munissons d'une bouteille d'eau et d'alfajores au chocolat en nous délestant de 16 pesos.
Rien de mieux pour nous remonter le moral qu'un bon dîner bien costaud, ce sera donc parilla. Nous avons repéré 2/3 restos pas loin du terminal. Un rabatteur nous regarde lire les cartes et nous entraîne vers son resto où il nous promet une parilla pour 2 à 105 pesos et un apéro offert par la maison. Le ticket du resto offre de payer en 4 monnaies: pesos, reals, dollars ou euros. Ce sera le seul endroit de tout le voyage où cette possibilité nous sera proposée ! Nous en repartons avec une demie bouteille de Malbec, car les apéros étaient très généreux, on lui trouvera bien une utilité demain...
Les yeux rouspètent et demandent une bonne nuit de sommeil, donc dodo à 22 heures. Nous envoyons de nouveau une petite demande aux Dieux de la météo...