En route pour 34 jours d'aventure, de découvertes, de détente, d'éblouissement…
Un bisou à Choupetta, un trousseau de clefs remis à l'amie ayant accepté de prendre en charge la maison et à 8 heures du matin nous partons en direction de l'aéroport.
Une bonne surprise à l'enregistrement, les sacs pèsent aux alentours de 17 kilos, donc sont moins lourds que craint (il n'y a aucune grande balance dans nos placards). Malheureusement, il y en a aussi une mauvaise, l'avion a un problème et il y a peu de chances qu'il soit à l'heure et parte à 9h…
Le groupe de voyageurs à destination de Cayenne et Belém, attend et attend et attend pour apprendre, vers 10h15, que tous ceux en partance pour le Brésil et une partie des autres vont aller en Guadeloupe prendre un avion prévu à 12h30.
Départ pour le vol imprévu à 10h50, arrivée à Pointe-à-Pitre à 11h30 et re-salle d'attente sans que rien ne soit préparé pour une pause déjeuner. Donc, tout le monde passe par les cases distributeurs ou buvette.
A 12h40, soit avec environ 3 heures de retard l'avion s'envole pour le continent sud-américain et il arrive à Cayenne à 16h05 heure locale. Certains sortent, d'autres montent et l'avion décolle à 16h50 et nous pose au Brésil à 18h05. La douane est un peu longuette et nous conscientisons que personne ne nous a demandé les preuves de notre vaccination anti fièvre jaune. Il y a 2 ans sans le carnet/preuve il aurait été impossible de sortir de l'aéroport.
Bien évidemment aucune excuse probante d'Air Caraïbes pendant cette demi-journée perdue, même si le personnel de l'avion présente les siennes et aucune excuse à posteriori. Certains louperont leurs correspondances. Comme nous pratiquons Air Caraïbes depuis des années, nous avions anticipé cette possibilité en choisissant de passer la nuit à Belem, bonne idée !!!
Un taxi et en 5 minutes plus 20 réals nous sommes dans le hall de l'Ibis. Premier constat les tulipes rouges emblème de la chaîne sont présentes sur les murs. L'avantage premier de cet hôtel tient dans sa proximité avec l'aéroport.
En envisageant cette soirée, nous avions prévu d'aller aux docks manger du picaruru, un poisson dont je suis fan.. Mais vu l'heure, ce sera restaurant de l'hôtel et une addition à 60 réals pour un bœuf spaghetti pour l'un et un poisson du fleuve avec du riz pour l'autre accompagné de bière Bohemia. La cuisine est correcte sans être marquante. C'est le genre de repas dont nous nous disons que sa fonction a été remplie puisque nous avons mangé.
Vers 23 heures nous fermons les yeux pour une très courte nuit. J'ai du mal à dormir car la fenêtre est bloquée et la chambre manque d'air frais. Je déteste ces chambres où le client ets obligé de subir une climatisation ou de manquer d'air.