Aujourd'hui ce sera traînouilleries et montée d'un cran dans l"habituation à l'altitude. La journée commence par une grass'mat et un lever à 8h15 - dans notre quotidien martiniquais le réveil sonne à 5h15. Vous devinez quel est notre programme matinal ? C'est le même que d'hab...
A 10h25, nous partons à l'assaut de la montagne située derrière la posada pour rejoindre la Gargata del Diablo locale. C'est 6 kilomètres de montée permanente, en grande partie à l'ombre, avec de multiples arrêts admiration du paysage. Il fait chaud, jusqu'à 31° et cela monte jusqu'à 2 890 mètres. Tout au long du chemin de nombreux panneaux demandent de protéger la nature, peut-être un peu trop. Comme en toutes choses l'excès nuit et me concernant voir un panneau et encore un et un autre et un nouveau a fini par m'agacer. Mais bon je n'ai rien jeté de par vengeance !
Cette marche a pour objectif de tester la solidité de mon genou et de nous activer en altitude. Le genou va bien - heureusement que j'avais amené mon bâton de marche. L'altitude ne se fait nullement sentir.
La cabane de l'entrée du parc est atteinte vers midi et la représentante de la communauté aborigène (dénomination utilisée sur leur dépliant) des Ayllu Mama Qolla nous demande 5 pesos par personne. Elle nous explique qu'il est interdit de se baigner car l'eau de la rivière est consommée par les habitants de Tilcara et du secteur. C'est la descente vers la chute, avec quelques passages légèrement délicats. Bon, rien de spectaculaire du côté de la cascadette. Le plus beau ce sont les paysages autour.
Nous avions envisagé une autre marche vers une grotte mais le niveau technique plus élevé m'a stoppée car je ne voulais prendre aucun risque avec mon genou encore sensible.
La descente ne prend que 50 minutes arrêts Wouwouahesques compris. A 14h45, nous entrons dans le jardin de la posada et comme aucune envie de ressortir n'émerge, ce sera à nouveau... sandwichs et coca. Nous récupérons le linge propre.
Une seule envie, regarder le paysage et ne rien faire d'autre, marque une partie de l'après-midi. Nous apprécions ces instants "vacances tranquilles". Si nous avions loué une voiture, je suis peu certaine que nous nous soyons accordés ce type de moment. Vu le prix de la location journalière, un besoin de rentabilisation nous aurait probablement poussés à plus parcourir la région et à moins jouer les lézards.
En fin d'après-midi, c'est tour en ville, achats divers (il faut renouveler la réserve de Tic-Tac et de mouchoirs - 17 pesos), Internet, DAB... Surprise dans une épicerie, une bouteille de Ron nous fait des clins d'oeil... pas sûr qu'elle soit réellement de Martinique ! Les alfajores d'hier était goûteux, donc ce sera bis repetita plus des amandes et un gâteau à la quinoa et le tout revient à 26 pesos, chez Al Molle dans la rue principale.
Il nous reste du Torrontes de la veille - en début de voyage nous ne finissions pas la bouteille en un jour... Il vaut mieux avec l'altitude ! Donc, ce sera picantage devant le feu du petit poële et les JO où on parle déjà beaucoup d'un nouveau futur "Dieu du sport" argentin Sebastian Crismanich... La suite est à venir demain...
Une plaisante journée de voyage s'achève vers 23 heures avec la mise en place du plan "grand sec" !