Un début de matinée tranquille commence à 8 heures par le réveil, se poursuit par la douche, le petit-déjeuner (un peu plus copieux que le veille) et se termine par le bouclage des sacs. A dix heures ils, sont entreposés à l'accueil et c'est tour en ville direction le musée de la Vigne et du Vin. Houh, la température a baissé et un vent frisquet nous fait sortir les coupe-vent.
L'architecture et la muséographie sont modernes. La visite nous a nécessité une quarantaine de minutes, cependant nous sommes loin d'avoir tout lu, et 30 pesos par personne. Ce musée nous a bien plu et vous le recommandons si vous avez un petit trou en vos emplois du temps... Il y a de chouettes objets à la boutique de souvenirs et la possibilité de déjeuner sur place. Juste en face il est une bâtisse en construction, si vous passez par là nous vous encourageons à y jeter un oeil...
Un autre petit tour dans cette ville que nous apprécions beaucoup, un achat d'un petit sac à main/pochette pour moi, un passage par Internet pour apprendre qu'il y a de la place dans les hôtels envisagés pour Tafi et Tucuman et constater que le monde professionnel commence à se manifester (c'est un peu trop tôt, il nous reste 7 jours avant de rentrer). Dans les rues, il y a des éléments montrant les souches d'immigrants venus au fil du temps, comme des pancartes multilingues, il y a aussi des babyfoots installés en pleine rue, des fresques et d'autres petits détails rendant intéressante la flânerie.
Le déjeuner se fera au Terraño tant nous avions apprécié sa cuisine mais à l'intérieur car le vent souffle trop fort pour que la terrasse nous convienne. D'ailleurs, ce sera soupe minestrone au menu, serait-ce l'hiver finalement ? Une tarte Tatin (elle était trop bonne la première fois), un flan de quinoa et deux maxi jus d'orange nous feront une addition à 146 pesos. Parmi les tableaux affichés, un carré repart avec nous. Il sera pour la gardienne de Choupetta. Mauvaise nouvelle à l'agence, la casquette n'a pas été retrouvée, donc il faudra en racheter une...
Avant de quitter la ville, les porte-monnaie sont rechargés. Un taxi nous emmène de l'hostal au terminal pour 6 pesos. Ils sont à la fois près et loin l'un de l'autre. Nous aurions pu y aller à pieds, le taxi à ce prix là nous pousse à la paresse !
Le bus jaune se met en route à 14 heures et à 16h30 nous déposera au terminal de Tafi. Entre-temps, il est passé par Amaicha del Vale où un gigantesque musée dédié à la Pachamama nous fait regretté de ne pas y avoir prévu de stop. Un peu après cette ville, un observatoire est à signaler Ampimpa (www.astrotuc.com.ar), pas de stop non plus donc impossible de vous dire si cela vaut la peine. La route grimpe et le froid avec elle. Au point le plus haut, vers 3 000 mètres, il y a du givre sur toutes les plantes et quelques plaques de neige. Grrrr, c'est l'hiver et nous commençons à bien nous en rendre compte !
Dès la sortie du bus, je sens mes os se congeler. Bon pas le temps de souffler, achat des billets pour Tucuman pour le lendemain départ à 13h50 (40 pesos ppersonne) et nous partons à la recherche d'un remise. Nous en voyons un qui nous fait signe qu'il va déposer des clients et revient. Nous nous mettons à l'abri dans le terminal car dehors c'est ambiance glacière.
Quelques minutes plus tard, nous voilà à l'hôtel Tafi et la congélation continue car le chauffage n'est pas en route en cette fin d'après-midi. il sera mis vers 18 heures. Il y a un hôtel plus près du terminal, plus cher, a posteriori nous nous demandons si nous n'aurons pas dû le choisir.
Heureusement, un bon feu crépite dans la cheminée du salon, donc c'est l'instant thé en regardant un match de foot... Evian / Lyon, incroyable il diffuse la ligue 1 française !!! Malgré le feu, je suis toujours congelée. Monsieur Madikéra part repérer les restos du coin et acheter diverses bricolettes à la pharmacie.
Il suffit de traverser la route et de faire quelques dizaines de mètres pour aller au Rancho de Felix, heureusement. Nous y dégusterons une viande topissime avec des frites maison un peu grasse, en dessert du quesillo (sorte de tomme jeune) et fan avec des fraises (Tafi en est région productrice), le tout est arrosé du Torrontés maison et est facturé 150 pesos. Comme j'ai peu faim, nous avons pris une seule portion de viande et le patron nous a dit que c'était trop petit pour deux. C'était un trop petit argentin, donc environ 300 grammes de viande.
Allez zou, au fond du lit toute patatrak vers 23 heures.