Une grande journée de route nous attend... Donc, le réveil nous lève à 7h15 après une bonne nuit de sommeil. Le buffet du petit déj est copieux malgré le peu de monde. un nouveau petit tour dans le village avec passage au magasin de chaussures et zou en voiture à 9h20.
Premier arrêt Innsbruck, on continue dans la boîte à souvenirs... Je nous conduis vers le centre ville en suivant une voiture qui est un taxi et nous voilà dans une voie bus/taxi mais heureusement aucune polizeï dans le secteur !!! Cela nous a permis de nous retrouver en toute proximité de la zone piétonne. Une place en un secteur à 1 euro de l'heure, c'est super !
Le Goldenes Dachl, petit toit d'or - en fait en cuivre doré - me paraît plus petit que dans mon souvenir mais tout de même mimi, sauf qu'il y a une scène juste devant gênant la pixelisation. Le paysage autour est toujours attirant même si la neige est absente en cette belle journée d'été. Au passage, les toilettes étaient gratuites dans la belle boutique Swarowski !
A 11h40, c'est sortie de la ville en direction de l'Allemagne et plus particulièrement Neuschwanstein. L'autoroute est abandonné à la sortie 105 et c'est 189 et sa célèbre Fernpass qui nous mène vers Reutte.
Les paysages sont tellement beaux que c'est presque bonheur de rouler lentement derrière de lentouneux camions !!! Un arrêt essence et surtout achat de "boulettes à soupe". Je ne pouvais quitter l'Autriche sans le symbole de mes années ski. L'entrée des repas du soir était le plus souvent une sorte de bouillon/viandox avec des petites boules rondes, genre croutons, au goût si particulier. Chouette, chouette il y en a plein le magasin... Un paquet est venu jusqu'en Martinique et a permis de prolonger le souvenir gustatif...
Un stop déjeuner s'envisage à la passe mais il y a un peu bcp de monde. Du coup, nous continuons et vers Karlift un panneau attire notre attention. Le petit resto de la station de ski du coin est ouvert en été et propose une cuisine simple, goûteuse et copieuse sur fond de jolie vue. L'aubergiste est particulièrement sympa et prend soins de ses quelques clients, surtout des cyclistes... Un petit remontant à base de menu ski, normal nous sommes au pied du tire-fesses, saucisses, frites, salade. Ahhh, ces tire-fesses double où il fallait bien se caler sur la barre en bois et où parfois c'était complexe quand votre coéquipier était plus petit ou plus grand que vous !
Quelques kilomètres de plus et nous voilà, à 13h45, au milieu d'une dense foule et de maxi parkings. Dans ma représentation ce château de Louis II de Bavière signifie romantisme, Sissi, conte de fées avec une fin dramatique... Il y a plein de paillettes dans les paupières sur un fond d'air triste. Cela fait d'abord rêver et tout de suite derrière se dire que la vie peut parfois être terrible derrière ces beaux atours.
kilomètres et nous voilà, à 13h45, au milieu d'une dense foule et de maxi parkings.
Arrêt commodités, passage par la billetterie et sans surprise les prochaines places disponibles pour la visite de l'intérieur du château sont à 18h15. Donc, comme nous devons absolument être à Grenoble demain en tout début d'après-midi, ce sera sans. C'est surtout l'extérieur que je souhaitais voir donc la déception est minime même si j'avais espéré...
25 minutes de grimpette - il est possible de prendre une navette ou une calèche - et voilà les fines tours sont à nos pieds. La plupart des photos présentent ce château par sa paroi dans le vide mais l'autre est à flanc de colline et donc tout à fait accessible par une petite route. Du coup, c'est nettement moins impressionnant que prévu. Cela me rappelle le Machu Pichu et sa fausse interrogation "Mais d'où viennent les pierres ?" - du plateau de la colline en elle-même, donc aucune difficulté d'approvisionnement et aucun extra-terrestre dans le coup !!! Nous sommes heureux de l'avoir vu car l'envie datait.
15 minutes pour redresse après un stop glace chez le Mövenpick du château - au passage en bas les toilettes sont à 50 centimes et au château elles sont gratuites et accessibles même sans ticket de visite.
Il y a tellement de parking qu'il faudra 10 minutes pour retrouver Titinette. C'est reparti, à 16h40, pour un bon bout de route sous forte chaleur et après les petits bouchons de la sortie de Fussen. Le morceau de route entre Kempten et Lindau fut le plus pénible du voyage: route étroite, difficile de doubler les nombreux camions, donc vitesse ralentie sous une forte chaleur.
Les villes suisses défilent le long de l'autoroute: Saint Gallen, Winterthur, Zürich. Notre limite de conduite est 20h30 et nous sommes en proximité d'une petite ville - aucune envie de stopper dans une grande - donc cela ira pour Lenzburg.
A la sortie d'autoroute, nous suivons des panneaux vers un hôtel. En nous garant sur le parking, nous entendons deux dames sortant d'une voiture dire qu'elles espèrent qu'il y aura de la place dans celui-là car l'autre est complet - petit instant flippage ! Mais c'est bon. Il faut dire que c'est le jour de la fête nationale suisse en ce 1er août (nous n'y avions pas fait attention) et qu'il y a du monde en vacances.
C'est un hôtel 4* avec un beau restaurant, un peu chero pour nous mais nous n'allons pas prendre de risque. La réceptionniste nous prévient qu'il y aura du bruit plus tard à cause des feux d'artifices. En effet, il y en eu de partout autour mais comme j'adoooore les feux d'artifices et que cela faisait un moment que nous n'en avions pas vu, ce fut une belle fin de voyage. Le menu fut aux couleurs suisses et avec la même glace à la fraise que la veille !!!
Dernier dodo du voyage vers minuit sous les pétarades encore nombreuses.
Même si les kilomètres furent nombreux les stops permirent de faire de cette journée une journée voyage plus qu'une journée liaison.