Le lever se fait matinal, avant 7 heures, car il y a visite de la ville au programme et début de la route de retour. Le petit déjeuner se prend dans une mini-salle très colorée du bâtiment principal, il ne faut pas être trop nombreux à venir en même temps. C'est varié et bon.
A 8h30, tambour sonnant, c'est le début de la re-visite. Nous pouvons garder la chambre jusqu'à 11 heures et la place de parking jusqu'à 13. Nous partons d'un bout de la ville en contrebas du château donc le parcours se fait tête en l'air. Qu'est-ce que c'est sympa toutes ces couleurs. Cela ne semblait pas aussi vif sur les photos anciennes décorant le couloir de l'hôtel. Malheureusement la plupart des bâtisses sont devenues boutiques de souvenirs, restos et autres lieux dédiés au tourisme. Il y en a un peu trop beaucoup à notre goût !!! Et bien sûr, il y a une densité de visiteurs à la hauteur de la réputation, non usurpée, du lieu.
A 9 heures, nous sommes les premiers à la tour et faisons l'ouverture. Chance car pendant quelques minutes nous serons seuls à admirer la superbe vue à 50 czk par personne. Comme toutes celles que nous avons faites, nous vous recommandons la grimpette.
Un stop achat de souvenirs dans une des nombreuses boutiques du château, en particulier de calendriers et c'est l'heure de charger les sacs dans la voiture. A 11 heures nous rendons les clefs de la chambre et en route vers la frontière autrichienne...
Il nous reste un peu plus de 1 000 couronnes à dépenser avant de changer de pays donc de devise, vers Kaplice, Titinette se goinfre avec 900 en essence et des gaufrettes Kolona rejoignent les stocks de gourmandises à partager avec les proches. Elles ont été un peu complexes à acheter car elles coûtaient 79 et je ne voulais donner que 78 désirant garder des échantillons de pièces. C'est d'ailleurs juste après que je me suis souvenue avoir oublié de pixeliser les différents billets ! La vendeuse de la station a été la moins souriante des personnes rencontrées en ce voyage et a eu un peu de mal à comprendre pourquoi je souhaitais payer une partie avec 1 euro. Au final, les gaufrettes ont pu être du voyage. D'ailleurs, elles seront bientôt être rejointes...
L'Autriche est atteinte à 11h35, pas besoin de se préoccuper du pass car il est déjà sur le pare-brise. Différentes échoppes en vendaient avant la frontière. Nous fonçons sur l'A1 en direction de Salzburg. Un rapide stop déjeuner sur l'autoroute nous rassasie grâce à des croissants jambon/fromage. Sure le parking une petite chose surprenante, il y a des emplacements réservés aux femmes !!!
A 14h30, l'autoroute est provisoirement laissée mais il nous faudra 30 minutes pour rejoindre le cœur de ville. Il y a pas mal de travaux ralentisseurs et de bouchons bloqueurs. Il est 15 heures quand une petite place trouve voiture à son pied au parking de l'Orangerie.
La dernière fois que j'ai fait un stop à Salzburg, c'était il y a pratiquement 36 ans jour pour jour et monsieur Madikéra n'est jamais venu. J'avais gardé un beau souvenir mais là il y a une telle foule que dès la sortie de voiture je me dis aïe, erreur !!! A la base, nous sommes très peu "reviens-y" surtout quand la première découverte a laissé de beaux souvenirs. Je n'aurai probablement pas dû revenir tant là je ne vois, perçois, sent que foule pesante et garder les images de jeunesse. De plus, il y a profusion de magasins dans toutes les rues et ce côté centre commercial des quartiers historiques nous agace de plus en plus. C'est vraiment un renvoi collectif à une fonction limitante des visiteurs: être des acheteurs de bimbeloterie et autres âneries. Voir ces boutiques encore et encore et encore nous débecte. Quelle horreur ce permanent "dépensez, dépensez, dépensez...". Notre dose du jour est atteinte !!!
Toutefois, deux moments furent plutôt positifs. D'abord la vue d'une rose boutique Manner. Rien que des gourmandises Manner partout sous toutes les formes. Donc, c'est le moment de faire le plein... C'est rigolo car c'est en pleine contradiction avec mon insupportabilité précédente. L'humain est ainsi fait qu'il fait ses tris personnels de son accepté ou refusé !!!
Puis, un moment de bulle silencieuse au café Mozart pour déguster un Mozart bien goûteux et un Sacher un peu sec. Allez, il est 17 heures on se sauve... La sortie de ville ne prendra que 15 minutes et l'autoroute nous conduit vers la frontière allemande.
Au bout d'une heure de "Que l'Autriche est belle même juste vue en roulant" l'arrêt s'envisage et le panneau Oberaudorf nous invite à venir voir de quoi il retourne. Nous pensions être en Autriche mais sommes en Allemagne dans un joli village petite station de ski. L'Autriche est de l'autre côté de l'autoroute.
Il y a divers hôtels, le premier choisi Lambacher a largement de la place. Il n'y a que très peu d'autres clients. La soirée se passe doucettement en promenade à pieds dans les rues, bon dîner à la gasthaus d'en face, Internet et dodo tranquille vers 23 heures. Que de bons souvenirs des années ski en Autriche sont remontés à ma mémoire en parcourant ce petit village...
Un joli point final à notre découverte de la République Tchèque et une déception salzbourgeoise