Après une bonne nuit bien au chaud sous la couette et dans la chambre (24°4), nous découvrons notre nouveau petit-déjeuner. Il est continental avec de gros muffins bien joufflus. Nous ajouterons un yaourt de notre réserve.
Notre première étape consiste à choisir où nous irons skier. Deux options s'offrent à nous une mini avec la station du Mont-Blanc, une maxi avec celle de Mont-Tremblant. Après quelques secondes d'hésitation, la mini l'emporte. Nous avons un souvenir de foule à Mont-Tremblant et de difficulté à se garer… Notre hôtesse mise à contribution nous confirme qu'à Mont-Blanc ce sera beaucoup plus simple pour du ski à la journée et en plus elle nous remet un bon de réduction de 3 dollars par personne.
Il fait toujours dans les environs de -20°. Bien sûr l'encouchage est primordial pour passer une agréable journée sur des spatules.
Une demi-heure de route et à 10 heures, nous voilà à la billetterie. Entre la réduction du motel (6 dollars) et celle pour le sexta, les deux tickets pour la journée nous coûtent 85 dollars. C'est réglé en deux minutes...
Nous avons hésité à prendre le forfait 2 jours mais ne sachant pas si les pistes allaient nous plaire, nous avons préféré opter pour la journée.
Puis, c'est direction l'espace location du matériel. L'accueil est sympa et pro. En quelques minutes nous voilà équipés de matériel plutôt neuf contre 98,88 dollars. C'est la première fois que nous allons skier avec des casques. Ce n'est pas obligatoire mais fortement recommandé, donc on suit le mouvement. C'est supportable car les casques sont plutôt légers. Allez zou, on pousse sur les bâtons pour aller vers la première remontée à 10h20.
Il y a très peu de monde sur les pistes du coup l'attente aux quatre télésièges ouverts est minimale, heureusement car il fait frette. Le secteur Mont-Blanc nord est fermé.
Les pistes sont plutôt courtes et peu complexes. Du coup, je skie "grand-mère" en faisant des travées de toute la largeur de la piste. Nous passons du Panda à l'Eléphant, en virant par la Suisse et en dansant le Mambo... en enchaînant remontées et descentes. C'est une station tout à fait adaptée à une reprise d'activité.
Il y a peu de tout fous-fous en ce jour, sauf quelques surfeurs s'arrêtant au beau milieu d'une piste. Quand est-ce qu'on fera des pistes séparées entre ces deux activités ???
Et surtout des remontées mécaniques sans mélanger les moyens de glisse. Je me suis retrouvée bloquée par un surf en haut d'une remontée à très court espace de descente. Du coup, j'ai sauté du télésiège en me disant que c'était bon car il n'y avait que qqs dizaines de centimètres de haut et suis tombée en arrière sur la tête – merci le casque !!! J'ai été juste un peu sonnée et heureusement pour moi, mon casque a tenu !!! D'ailleurs, il y a un vrai tri des casques à la location. Le lendemain, le responsable en attrape un premier le regarde et dit "fendu" donc poubelle... Il y avait un grand bac en contenant pas mal... Ils doivent en consommer un grand nombre en une saison.
Première pause pipitatoire au bout d'une heure. C'est super facile à organiser car il y en a juste en bas des pistes.
L'arrêt déjeuner s'organise au café La Stazione à 13h pour une demi-heure. C'est plutôt bon et correspond à ce qu'on attend comme nourriture en ce genre d'endroit.
Et c'est reparti pour deux heures de remontées/descentes/remontées… Contrairement à ce qui se pratique en France, les couleurs des pistes par types ne sont pas généralisées. Chaque station garde sa liberté car elle sont privées. Donc là, sont proposées 6 très faciles ou ronds verts, 10 intermédiaires ou carrés bleus, 19 losanges noirs ou très difficiles et 5 double losanges noirs ou skieurs experts. En ce jour, elles n'étaient pas toutes ouvertes.
Vers 15h20, le plaisir de la glisse s'amoindrit car le froid perçu s'intensifie. Donc, cela sonne la fin de notre journée. Retour du matériel en quelques minutes et départ de la station à 15h45. Ce fut une sympathique journée de skiounn sans prétention dans un joli cadre forestier avec vue ouverte sur les environs.
Un passage par le village avec un stop au Métro pour faire les courses du repas du soir et c'est le retour à l'auberge vers 16h30.
Internet, boulot, thé, apéro bière devant la flambée, dîner dans la cuisine, bavardage avec divers clients et la propriétaire du motel, yaourts framboises, tisanes, télé… et dodo vers 22h30 après avoir regardé un reportage sur l'origine des chats en pensant à Choupetta.
Une sportive descenteremontonante...