Le réveil cocoriquette vers 8 heures et les activités synonymes de début de journée s'enchaînent, sous une température de 22°9. Avant de partir vers 10 heures, un petit tour au marché s'impose. Plein de beaux produits (fromages, charcuterie, fruits…) nous font envie. Comme le soleil a l'air bien installé ce sera pique-nique pour le déjeuner…
Montafon, ce nom m'a plu pendant la prépa donc allons voir si la vallée est plaisante. En arrivant à Bludens, avant de la voir, on la sent et plus que bien presque jusqu'à l'écœurement… C'est une odeur capiteuse de lait enrichi de pâte brune qui vous emplie la tête et vient de la très grosse usine de la vache violette… Je suis peu fan de chocolat au lait du coup je serai très malheureuse d'habiter dans le coin…
Un premier arrêt à Gashum pour nous enquérir d'un logement. L'office du tourisme nous en propose divers mais nous hésitons car le coin semble plutôt très touristique et allons voir au village suivant Partenen. Il y a très peu (pour ne pas dire pas) d'espace pique-nique, juste une table à la sortie du village. Nous nous y arrêtons puis allons voir les gasthaus (auberges), c'est-à-dire au moins une maison sur deux !!! Tiens, "Zum guten tropfen" une des rares que j'avais repérée pendant la prépa… Ce sera là car dans l'entrée trône le portrait du King (et quand on sait que c'est le seul dont je puisse me dire fan). Le village est minuscule et s'allonge de par et d'autre de sa toute petite église et donc correspond bien à nos envies de non ville. De plus, il offre diverses possibilités de randos.
Installation dans une chambre à faire pâlir Heïdi d'envie et à 14 heures en route vers la benne Tafamuntbahn qui vous monte jusqu'à 1 550 mètres contre 5,50 euros par adulte.
Il fait bien chaud donc avant de redescendre de 550 mètres, un petit stop s'impose à la buvette pour un sprite cocaifié. Deux heures nous seront nécessaires pour rejoindre le point de départ de la benne. Le sentier est parfois plutôt raide et glissant à cause des nombreuses racines saillantes, heureusement nous avons des bâtons de randos. Quelques arrêts admiration du paysage, désaltération et picorage de mûres et framboises… C'est le genre de marche que j'affectionne totalement: de la descente, rien que de la descente pas la moindre petite once de montée. Il y a très peu de monde sur le parcours, nous ne croiserons qu'une dizaine de personnes. Nous avions peur de tomber sur une période de haute saison et c'est non, tant mieux.
Repos et lavage du linge font le programme de fin d'après-midi avant de dîner sur la terrasse de notre gasthaus. Autour de nous la vie se déroule. Il y a le motard sortant du travail et venant boire une bière avant de rentrer chez lui. Des femmes avec enfants attendant leurs compagnons arrivant sur de rutilantes motos, quelques touristes passant dans la ruelle. En face, une boutique est digne représentante de toutes celles du même style que nous croiserons avec ses foultitudes d'objets en bois taillés. A force d'en voir tant et tant nous n'aurons aucune envie d'acheter la moindre bricole. Impossible de croire qu'il y ait autant de sculpteurs dans la zone, impossible de croire que tout cela soit artisanal. Peut-être certaines grosses pièces ??? Nous en reparlerons…
Zou, nous aussi nous allons parcourir la rue dans un sens puis dans l'autre pour digérer puis remonter en chambre pour profiter de notre univers heïdiesque. A 22 heures, il fait 22°2, nous sommes à 1 000 mètres d'altitude donc vive le petit gilet.
Si vous recherchez un petit hameau tout choupinou, vous savez où aller…