Le Montafon, c'est fini aujourd'hui nous partons vers la vallée de l'Oetzal. Bien sûr, nous aurions pu rester dans ce secteur et aller plus loin dans notre découverte mais en voyage nous apprécions de bouger, changer de lieu, avaler des kilomètres... Cela compense nos (surtout mes) mouvement limités au long de l'année par les bordures de notre île !
Il nous faut laisser notre belle chambre et son confort si doux ainsi que les sympathiques personnes travaillant sous la houlette de Maria et sous l'œil bienveillant du King. Le petit déjeuner fut sans fromage blanc et donc sans inconvénient.
Comme cela traînouille dans les rangs, Titinette ne démarre qu'à 10h10. Madame Conduisette annonce ses instructions avec parfois des commentaires à tendance bécassonne, genre "Suivez la route" quand il n'y en a qu'une !
Nous renonçons à faire le tour et à repasser par la Silvretta, du coup pas d'Ischgl au programme. Bon c'était surtout pour voir ce qu'avait ce village plus à mode que les autres. Mais, comme la curiosité est un vilain défaut d'après certains il faut savoir la réfréner... A l'arrivée, cela ne manque guère au programme.
D'abord des petites routes, puis un peu d'autoroute pour pouvoir profiter des commodités (à 0,5 euro le ticket soi-disant valable 1 an - on en reparlera...).. Mais vite, il est abandonné pour monter vers Saint Anton am Alberg en mode tournant limitant parfois les bien vécus admiratifs (et 1 comprimé de Cocculine pour la non-chauffeuse). Quelques noms de village offrent des surprises comme Dalaas Une interrogation persiste, donc si vous avez la réponse, d'avance merci... A quoi servent tous les petits pics accrochés aux murs de certaines bâtisses ?
Un arrêt courses pour le pique-nique du midi en nous disant que nous trouverons bien un coin... mais rien, rien de rien... Alors re bref passage par l'autoroute en espérant une aire mais ce sont 3 tunnels de 5, 3 et 3 kilomètres qui s'enchaînent donc c'est reparti vers la sortie... Et enfin, un coin possible en bord de rivière mais sans aucun aménagement. Ils n'ont pas envie qu'on pique-nique dans le secteur... Sandwich jambon fromage et boisson aux myrtilles, voilà notre ordinaire...
Nous roulons jusqu'à Umhausen et décidons d'aller voir les chutes de Stuibenfall du dessus. Premier arrêt au point de vue, vers 14h15, c'est un peu décevant car de loin. Le parking du haut est réservé aux clients de l'auberge. Comme Titinette est toute petite, nous nous glissons le long de la route près du parking, sans déborder sur la route et allons voir. Quelques minutes de marche en forêt et nous voilà juste au-dessus des 159 mètres du saut de l'eau. La plus haute cascade du Tyrol n'est guère impressionnante, je ne monterai pas le sentier depuis le bas pour venir la voir ! Nous regardons les grimpistes de la Via Ferrata et c'est reparti vers 15h15. Que faisons-nous ? Nous restons là ou continuons à nous enfoncer dans la vallée ??? Zou, poussons jusqu'à Sölden...
Un arrêt au panneau d'affichage des disponibilités d'hébergement, juste à l'entrée du village, nous apprend qu'il y a plein de choix... Nous en repérons plusieurs et partons en chasse.
Le premier sera le bon, un peu en retrait de la grande route hyper passante (!!!), dans nos prix, avec une belle vue et une agréable surprise: la premium carte touristique est comprise dans le prix pour la durée du séjour. Elle donne droit à plein d'entrées gratuites et en particulier aux remontées en télécabine que nous visons. Il y a même un guide en français pour tout expliquer. Nous économiserons 100 euros grâce à cela ! A rester dans le coin, il aurait été rentable de l'acheter, 50 euros les 3 jours par adulte, si elle n'avait été offerte. Pour les détails, c'est par là...
Le personnel est tout sourire et en pleine disponibilité aidante. C'est un gros hôtel, pour nous, mais en cette saison il est plutôt vide donc cela nous convient.
Lessive puis petit tour vers la principale rue de la station où boutiques de vêtements de sport un peu cherro alternent
avec les bars et restos, en léchant une plutôt bonne glace. La circulation est intensive et peu respectueuse du piéton et nous nous demandons ce que cela donne en hiver quand la station est pleine. Cela ne doit pas être facile de traverser avec ses chaussures de ski aux pieds !
Le soir, il pleuviote donc nous dînerons à la pizzeria devant l'hôtel et dodo en espérant que les Dieux de la météo auront assez pleuré ce soir. A 22 heures, il fait 21°7 dans la chambre, c'est un peu frisquet donc couette...