Hélas, hélas dès l'ouverture des volets le constant est humide: c'est pluie, pluie, pluie sous une température de 26°. Allez, il faut se motiver et c'est à cela que sert le petit déjeuner avec ses bons brötchens.
Nécessités du matin: retirer des espèces (super facile il y a une banque en face), acheter du produit à lentilles et se procurer au moins une nouvelle carte mémoire pour mon appareil photos car je surpixélise à un point juste dingue !
Donc, à 9h50, c'est le départ en direction du premier centre commercial rencontré. A peine arrivés dans Schwaz, nous en voyons un. C'est OK pour le produit nécessaire à mes béquilles visuelles, c'est aussi OK pour divers produits de beauté d'une de mes marques préférées Lavera - cet achat n'était pas prévu mais nous sommes tombés sur un petit paradis en la matière et donc... Quand, je rentre dans ce type d'endroit, je bave d'envie tant cela me surprend par rapport à ce à quoi je suis habituée en mon quotidien. Mais pas de cartes mémoire. D'ailleurs une chose nous surprend, nous n'avons vu aucun magasin d'informatique et de téléphonie. Il est vrai que depuis que nous sommes en Autriche, nous privilégions les villages mais en ce centre d'au moins 50 boutiques, pas une seule en ce domaine.
Bon, il va falloir faire un autre arrêt... Un Hyper Spar se présente et après hésitation nous allons voir... Et là, il y a les moyens du bonheur de mon bridge. Ces courses nous ont pris une bonne heure et la pluie devient de plus en plus forte.
Impossible de monter au château de Tratzberg à pieds tant il pleut, donc la visite commence par 15 minutes d'attente du petit train à 3 euros. Sans la pluie nous serions déjà arrivés à la porte d'entrée. Puis, il faut faire la queue avec les autres passagers et s'entendre dire à 12h30 que nous participerons à la visite de 13 heures, avec le groupe 9. Il y a eu quelques secondes d'hésitation "visite ou pas", surtout à l'annonce du prix 13 euros par personne et de l'interdiction de photographier (grrr, grrrrr, grrrrrrr). Finalement, nous sommes venus jusque là pour. Donc, c'est attente sous un auvent pour éviter la pluie, passage aux commodités, grignotage.
A 13 heures, c'est entêtage des casques vous parlant dans votre langue et départ en groupiert d'environ 50 pour aller s'entasser dans les salles, avoir du mal à bien voir tant circuler était parfois difficile. Quatre personnages ayant vécu en ce lieu vous y racontent leur vie - du moins quatre comédiens... Il y a de belles pièces peintes, de beaux meubles mais trop de monde pour apprécier. Nous regrettons d'être venus et d'avoir dépensé 32 euros pour une heure de visite. Au départ, il faut encore attendre 15 minutes pour prendre le train car il pleut vraiment trop pour que nous empruntions le chemin à pieds.
Il est 14h30 et l'envie de chaud nous fait entrer au resto pour y déguster une soupe d'hiver en été... et un strudel aux pommes...
Il est grand temps de se mettre en route car en principe ce soir nous dormons en Italie... Direction l'autoroute, le col du Brenner (en payant 8,50 euros). Tout à coup, je prends conscience que mes lunettes de soleil ont disparu. Je les avais avec moi dans la poche de mon coupe pluie et vent et elles ont dû tomber pendant la visite ou au resto ou dans le train. Bref, les lunettes qui avaient remplacé celles que les chutes d'Iguazu avaient gardé en sacrifice, ont également été réclamées en sacrifice par un déluge !!! Le moins drôle, c'est qu'il va falloir en acheter une nouvelle paire...
Un dernier arrêt commodités sur autoroute et là nos cartes soi-disant valables 1 an ne fonctionnent pas... Les stations sont de différentes marques et une carte n'est valable que dans une marque et bien sûr, nous sommes dans une autre !!!
Péage, essence et finalement petite route de montagne s'enchaînent sous un ciel alternant pluie, gris et brouillard. A 17h45, c'est l'arrêt devant le panneau des hôtels d'Ortisei indiquant les disponibilités. Bon... Un monsieur d'un certain age nous aborde et nous propose sa gasthaus pour 60 euros la nuit avec petit déjeuner - oui, non, non, oui... Nous le suivons. Elle est sur les hauteurs, la chambre est propre et jolie, donc c'est bon même si elle est à 5 minutes du centre en voiture, donc oblige à la sortir à chaque fois la Titinette et à payer un parking. En fonction de la météo, ce sera 2 ou 3 nuits. A ce moment là, nous ignorons le côté filou du monsieur de 79 ans...
le soir, nous allons voir le cœur du village - wouaouhh c'est touristique, heïdiesque et statufié de multiples façons. Un opticien et chouette il vend la marque Maui Jim, notre marque préférée en matière de lunettes de soleil. Nous savons déjà où commencera la journée du lendemain...
Nous nous mettons au chaud à la Rosticeria et dînons plus que bien... Au prix du dîner s'ajoutent les 2,40 euros du parking. Aucune envie de traîner, donc direction les couettes...