Le lion est planqué ce jour
Avant 6 heures, je file voir au point d’eau et il n’y a rien à voir… La température intérieure affiche un agréable 19°8.
Le petit déjeuner se fait en ambiance bruyante car il y a beaucoup de monde dans cette grande salle. Le buffet est plutôt copieux. Au retour en chambre, il n’y a toujours personne se désaltérant…
Une grimpette de tour pour avoir une vue d’ensemble sur le lodge. Quatre pommes et un paquet de noix de cajou viennent compléter la lunch box.
A 8h30, c’est plein d’espoir que nous filons à 60 kilomètres heure vers Okondeka, le point de ralliement des lions. Quelques stops animaux nous permettent d’engranger d’autres pixelisations. Malheureusement aucun lion en vue, le point d’eau est à sec. Peut-être que certains d’entre eux bien camouflés nous voient mais nous ne voyons qu’une zone désertique.
Désertique... c’est cet à priori qu’on peut avoir sur Etosha avant de venir… Mais en fait en environ 280 kilomètres de long et 68 de large, soit 22 270 km2, il compte 21 zones géologiques différentes. Il y a du désert de sel, de sable, du bush, des colinettes, de la forêt… bref une grande variété de paysages en bord de routes… Le tout culmine à une altitude minimale de 1 000 mètres – ne jamais oublier que la Namibie est la plupart du temps à cette altitude minimale – mais pouvant aller jusqu’à 1 300 et avec un sommet à 1 453 mètres.
La route principale traverse le parc dans toute sa longueur. S’additionnent différentes bouclettes permettent aux visiteurs d’agrandir leur zone d’observation. Toutefois, la majeure partie du parc est fermée au public et permet aux animaux de vivre en liberté.
Les félins continuent à nous fuir… Adamax, Natco s’enchainent et nous voilà à la Ghost Tree Forest. Nous avons trouvé inutile d’aller jusqu’au bout de la route car cela fait des kilomètres pour rien voir de plus qu’au tout début. Donc, un conseil : dès que la zone grillagée s’arrête, vous pouvez faire demi-tour.
Un top point d'eau nous permet d'assister à un multi ballets de désaltérage: Ozonjuitji m'Bari. Par contre, nous assistons à une scène méritant le carton rouge. Une voiture avec deux énergumènes à bord sort de la zone de parking et fonce vers le point d’eau pour s’y installer qqs instants et repartir en vrombissant… Je publie rarissimement des photos de gens mais là je vais faire exception. Si vous les connaissez, vous pouvez leur dire tout le mal que tout les autres présents sur le site pensent d’eux !!!
Le jour déroule son tapis horaire, tic-tac il est 13 heures. C’est pique-nique time à Sonderkop, une zone bien équipée semblant récente. Il faut dire que cette partie du parc est ouverte aux visiteurs individuels depuis un peu plus d’un an. La fréquentation augmente, il faut donc ouvrir de nouvelles zones pour répartir les gens…
Les points d’eau s’enchaînent le long de la route, ils sont presque tous crées et non naturels. Sans eux, vu la sécheresse, il y aurait très peu d’eau pour les animaux. A 14h20, Lokbo pan regorge d’animaux différents tout comme d’autres sur la route. C’est un vrai plaisir de se garer face à une télé grandeur nature et d’admirer.
Il fait commodités et point en vue. Donc, nous espérons trouver notre secours au camping d’Olifantsrus. La gardienne nous demande 30 dollarsN par personne. Du coup, une zone bien, bien dégagée plus loin et…
Une barrière, des jerrycans, un pulvérisateur, un tapis pédiluve et zou Montrounette a les roues désinfectées et nos baskets sont toutes tâchées. Des mesures sanitaires obligent à cela en sortant du parc à Golden Gate. Nous avons roulé dans des crottes et les germes sont personna non grata à l’extérieur. Du coup, comme nous sommes contraints d’y faire passer les chaussures, cela veut dire qu’ils pensent que nous aimons les porte-bonheur. J’aurai vraiment dû y penser avec celles d’éléphants !!! Aucune question, aucune fouille… c’est tout de même assez sommaire comme procédure. Il est 16 heures et la nuit tombe dans une heure trente. Inutile de traîner…
Khorixas nous accueille sympathiquement à 16h30 même si le choc est rude question standing de l’hôtel après 5 jours de "luxe". Finalement nous aurons droit à une chambre donnant sur la première cour. Celles de l’arrière étaient vraiment sombres et toutes petites. Un parking était annoncé mais en fait Monstrounette va dormir dans la rue mais il nous est dit que c’est gardé, donc confiance.
Le gérant nous apporte sympathiquement un balai pour débarrasser les kilos de poussière entassés dans le coffre et dans un mouvement d’époussetage bien vigoureux monsieur Madikéra le casse. Bon, on s’arrangera…
Vite, vite le supermarché ferme à 17 heures trente. Quelques courses pour les pique-nique des jours suivants, de l’eau et la découverte des distributeurs réservés aux cartes de crédit namibiennes et refusant celles en devises... Un petit vent "aïe, aïe, aïe" souffle en nos porte-monnaie qui se sont bien vidés. Pourvu qu’il y en ait un autre dans le coin…
Retour à l’hôtel qui est juste à côté, c’est le même proprio pour les deux !
C’est l’heure douche mais dans la chambre il fait frisquet et l’eau chaude refuse de couler. Attente réparation pendant qu’un groupe de sud-africains arrive et nous passe à côté sans même répondre à notre hello. La plupart des sud-af croisés seront en mode "On a oublié de nous enseigner la politesse à l’école" !!! Bon la réparation ne donne rien et malgré la température frisquette dans la pièce, moins de 20°, nous décidons de nous doucher rapidement à l’eau froide. Probable erreur… J’en profite aussi pour entamer ma chanson du soir car nous sentons que la nuit va être froide "Z’auriez-pas des couv supp, svp ?". Y zont…
A 18h30, c’est une Windhoeck en apéro et à 19 heures le dîner est servi. L'oryx est au menu ce soir… Tout à coup, des voix raisonnent dans la rue… On dirait que cela chante dehors… Un groupe d’une dizaine de jeunes entrent dans la petite salle de restaurant/bar et se dirige vers le fond, là où viennent de s’installer les sud-af. Pendant 45 minutes, c’est concert et nous profitons du son aussi tout en mangeant. Nous allons voir de temps en temps car en plus de chanter, ils font des petites chorés. Ils ont de belles voix et sont plein d’énergie. Le gérant m’explique que lorsqu’il a des groupes, il les fait venir pour qu’ils puissent gagner un peu d’argent… Le groupe de belges également présent dans l’hôtel ne semble pas apprécié le bruit qui les empêche de parler entre eux.
Par quoi pourrions-nous bien finir la soirée, à la télé commune il y a une sorte de débat nous intéressant peu, Internet qui était censé fonctionner est HS ??? Donc, une tisane, svp… Le jour se couche dans notre lit sous nos épaisses couvertures vers 22 heures.
Au bilan animalier du jour, nous avons :
Des oiseaux: red knobbed coot – kori bustard – northem black korhaan
D’autres animaux: kudu – eland – common duiker – bat-eared fox