Proverbe incertain
Jour 10
Dîner
Une grande pizza aux champignons et de deux desserts un au caramel super bon et un brownie plus quelconque. Nousavons droit à un brasero chauffant. 238+ 22 pb
Nous avons apprécié
La pizza, un des desserts, le fait de rester sur place
Nous avons été déçus
Par rien
Caractéristiques
Un petit BB avec courette intérieure et parking, bien placé
Points +
Jolis aménagements, chambre confortable, bons lits
Points - ou à améliorer
Pas de chauffage dans la chambre juste dans le plancher de la salle de bains et amabilité limite du proprio. Lors de la coupure générale de courant du dimanche qui a duré aucun effort pour rendre confortable le salon comme faire du feu dans le poële ou allumer le brasero. Trop froid pour l'hiver...
Au coeur des déserts de l'oryx glyphe Dame Nature
Turlututu, tu portes un chapeau tout pointu
Allez hors du lit, il ne faudrait pas croire que c’est tous les jours vacances… Il est 6h20… Un éléphant et des bulls nous attendent pour sarabander au lever du soleil… Nous attendent, probablement pas, donc en voiture… Un gros babouin se prélasse sur la route et est tout surpris de voir déjà une voiture pénétrer son domaine.
La lumière tarde à éclairer les roches mais quand elle frappe, quel bel effet cela fait… Retour à la ferme pour un déjeuner pantagruélique. Les gros estomacs gourmands peuvent noter cette adresse…
A 9h30, nous filons vers le Spitzkoppe par une belle route. Le chapeau pointu ou Cervin d’Afrique ou… se montre de loin et attire les regards. Il y a d’autres picounets pointus, comme je les aime, dans les environs. Nous franchissons la barrière du parc et réglons les 130 dollarsN d’entrée 40 ppersonne et 50 pour Monstrounette.
Direction le fameux pont à bosses et ses ronds rochers boulletant avoisinants puis arrêt à la piscine naturelle où quelques tétards tentent de survivre dans très peu d’eau probablement trop peu dans les jours suivants… Ce sont des mouvements rocheux intéressants avec une base de déjà vue. L’inconvénient premier, c’est qu’il y a du monde un peu partout, du coup le côté désert se perd…
Il y a des peintures rupestres à voir dans la zone dénommée Small Bushmen Paradise mais où, c’est ??? Car aucune carte précise ne nous a été remise. Nous voyons une voiture arrêtée dans le coin, des gens cherchent et ne trouvent rien, du coup au lieu de chercher nous pique-niquons sous un acacia en faisant bien attention qu’il n’y ait aucune épine venant se loger en nos pneus car ces épines sont très coupantes. C’est un arbre dont nous apprécions l’ombre légère mais suffisamment couvrante. Vu les photos prises par d’autres de cet endroit nous nous étonnons de ne pas avoir vu les panneaux indiquant le mur peint mais bon nous l’avons loupé.
La montagne nous plaisant le plus dans ce massif est le Sugarloaf, nous nous en approchons et répondons aux petits coucous des gens campant dans la zone. C’est un camping en zones organisées autour de toilettes sèches avec un côté très nature.
Le garde de l’entrée nous a conseillé de faire tout le tour du massif et donc à 13h25, le gardien de la porte ouest, nous laisse passer et nous demande de nous signaler en fin de parcours à l’entrée car il va les prévenir qu’une voiture part faire le tour. Nous revoilà seuls dans un superbe paysage et avec une petite route plaisante à parcourir en 4x4. Nous contournons le Spitzkoppe et nous arrêtons au petit pont naturel. Des sentiers sont accessibles de ce point et permettent de rejoindre une grotte et une piscine naturelle. Nous parcourons juste un tout petit bout. Nous continuons notre tour du massif graniteux vieux de 700 million d’années. Et nous revoilà à l’entrée à 14h30 pour annoncer notre départ. Il nous avait été dit que nous pourrions peut-être apercevoir divers animaux. Hélas en cette journée ils étaient tous planqués dans des grottes non trouvées !
Le bout de route menant à l’entrée est bordée de boutiquettes où tout est bon pour attirer le touriste, y compris de très jeunes filles dansant de très lascive façon, nous détestons et bien sûr passons sans nous arrêter !
Il reste moins de 3 heures avant le coucher du soleil… Du coup la route par Henties Bay est abandonnée et direction la B2 pour filer vers l’océan… Une chose nous paraît des plus bizarroïde, d’habitude il y a très peu de monde sur les routes et là c’est flot continu de voitures dans l’autres sens. Nous avons l’impression d’assister à une évacuation de la ville. D’accord, nous sommes samedi mais tant de monde allant en visite ailleurs, bizarre, bizarre…
Une petite belle grande place juste devant le Secret Garden nous attend quand nous y arrivons à 16h05. Un accueil des plus souriant et sympa et là la raison du flux du voiture nous est donnée : la ville fait d’énormes travaux sur son réseau électrique et demain dimanche de 6 heures du mat à minimum 6 heures du soir, la fée se repose…
Ce sera un voyage lessivout… Bon, il est trop tard pour faire laver à l’hôtel car la dame s’en occupant est partie mais il y a aurait une laverie d’ouverte et allant à gauche vers le centre. Elle est fermée et la responsable de l’office du tourisme nous en indique une autre en toute proximité de l’hôtel vers le Municipal Rest Camp. Et zou, cela court dans les rues pour y arriver un peu avant 17 heures, c'est juste car elle ferme à 17h30. Les deux jeunes femmes présentes, après avoir cessé de tapoter dans leurs téléphones portables, nous accordent une machine rapide mais pas de séchage, cela ira…
Pendant que notre machine tourne nous allons en front de mer assister à un fort rouge coucher de soleil sans trace car les appareils ont préféré ne pas venir visiter les laveries du secteur et rester au Secret. Peu avant la fin du lavage, un homme en uniforme arrive avec un jeune semblant sous sa garde. Les filles ont "obligation" de mettre le linge du jeune à laver. Ils repartent. Du coup, nous allons pouvoir faire sécher le nôtre. Nous nous mettons à discuter plus profondément. Elles sont de la région de Kunene et viennent là pour travailler. Les grands parents gardent leurs enfants. Elles restent quelques mois et repartent quelques semaines. Elles vivent à plusieurs (combien ???) dans un appart, la vie est dure loin des leurs. Elles gagnent environ 1 500 dollarsN par mois. Le séchage de notre linge est bien avancé et nous repartons après leur avoir donné un billet de 100 pour une machine à 30 normalement. C’est grands sourires tout surpris quand elles comprennent que nous n’attendons pas la monnaie.
Il est 18 heures passées quand nous rentrons et percevons la frisquetterie de la chambre. Ouf la douche est très chaude et dans la salle d’eau il y a un chauffage par le sol.
La maison fait restaurant/pizzéria et du coup nous y restons car nous n’avons aucune envie de ressortir par le frais/froid ambiant. Il y a beaucoup de monde et principalement des habitants du coin. Nous discutons un peu avec nos voisins de table, une famille de la ville, sous la chaleur d’un braséro extérieur mis à l’intérieur ! Pour eux, c’est un des meilleurs restos de la ville et c’est vrai que nos papilles ont apprécié.
Monsieur Madikéra va rhumi-rhuma fiévrounant. Vite, sous les chaudes couvertures car dans la chambre il fait 18°6. Au cœur de nuit cela descendra à 14°6… Pourquoi, j’ai éliminé les cagoules, bon en s'entoure la tête avec les gilets en polaire... Les yeux se ferment en chantant un air tyrolien...
