Rampe au dessus d'un désert wellvichien
Au réveil à 6h30 il fait 16°2 et Monsieur Madikéra est toujours HS, même si cela va un peu mieux. Le petit déjeuner est bien copieux avec divers pains. Avant de partir, je discute avec les propios à partir d’un panneau triangulaire peu fréquent !!! Ils ont une Teddy…
Première étape du jour, direction l’office du NWR pour acheter le permis pour le parc du Namtib, ils ouvrent à 8 heures. C’est à 40 ppersonne plus 10 pour Monstrounette.
Deuxième étape, une pharmacie où nous nous ravitaillons en divers médicaments pour 340 dollarsN. Cela nous apparaît bien cher vu le niveau de vie local. Tiens une boutique de souvenirs où des petits riens un brin sympas nous envoient des signaux positifs. Allez zou, un échantillon complet de dessous de verre et qqs autres babioles et 669 dollarsN changent de main. A posteriori je regrette de ne pas avoir pris plus de choses car c’est un des seuls endroits où il y avait un choix nous donnant envie de babioler.
Bye, bye Swakop à 9h30 et le volant pour madame car monsieur est incapable de garder les yeux ouverts. La première étape du jour est la Welwischia drive, une route dédiée à cette plante et permettant de forts beaux points de vue sur une zone moonante. Notre secteur préféré fut celui allant de 8 à 12, il est fait dans un sens puis dans l’autre car la route est en cul-de-sac (enfin presque…). C’est une plante rampounante de désespoir aqueux. Il est possible qu'il y ait qqs milliers d'années, elle s'élevait fièrement vers les cieux d'une zone nettement moins aride. Bravo à elle d'avoir su si bien s'adapter et survivre malgré la dureté.
Au point 12, il y a la plus ancienne, plus de 1 000 ans, visible par le public facilement. C’est assez troublant de voir des bébés de quelques dizaines d’années et cette pachidermique vieille Mamma. A 11h30, nous repartons de notre rencontre avec cette encagée pour la protégée et en 40 minutes la route principale C28 est atteinte. Nous avons croisé qqs voitures au long de cette drive mais rien de bien massif et rien pour vous enlever l’idée que vous êtes en plein désert.
Pendant la prépa, la question des tinkas s’était posée: nous y allons ou pas. Je ne me sens pas l’âme d’aller conduire sur une piste plus complexe que celles empruntées depuis le matin, donc la réponse devient ou pas…
D’autant plus que nous sommes censés avoir de la route compliquée à faire. Les choses changent vite… Un revenant de voyage peut écrire "Attention à telle portion de route" et ceux passant qqs mois plus tard seront tout surpris de parcourir une bien roulante ! L’inverse est également vrai !!!
Donc, la route du parc Namtib, nécessitant le permis est débutée à 12h45. Elle nous a été annoncée complexe voir difficile et ne l'est plus du tout. Les routes sont refaites régulièrement car elles sont parfois bien abîmées par les pluies. Un superbe point de vue nous semble idéal pour faire l’arrêt pique-nique mais un inamical vent nous fait bien vite réintégrer la voiture et les grignoteries du jour se prennent in the car.
En route, il reste encore des kilomètres à faire… La deuxième branche est entamée à 13h55 et terminée à 14h25. Les paysages sont fort beaux et des oryx saluent la voiture filante. La fin de la C34 est superbe avec un petit air de modèle réduit des Badlands. Nous passons le col de Kuiseb et surprise entre le passage du tropique du Capricorne chez madame Conduisette et le panneau, il y a une bonne dizaine de kilomètres de différence… Ce fut une très belle finale pour ce jour de conduite entièrement féminine.
Arrivée à 16h06 dans ce lieu ayant perdu la spécificité de son nom, Solitaire. Chouette, il y a le chauffage dans la chambre…
On s’installe dans le patio pour un goûter à base du fameux gâteau aux pommes de Moose qui est très bon car bien fourni en pommes mais n'est en rien un strudel car c'est un streusel !!! Moi qui depuis des mois rêvait de tester ce célèbre strudel, c’est bouche confite même si les papilles disent il est bon sans mériter son immense réputation. Le copain à la coco se laisse bien grignoté tant par nous que par les oiseaux. Instant tristesse, un oisillon a un bec déformé et n'arrive pas à manger, il chouinette mais malheureusement aucune de mes tentatives de nourrissage ne réussit. Il faut toujours qu'on tombe sur les animaux malades !
Le wifi ne marche pas… La fin d’après-midi est consacrée à l’écriture des cartes pour les non-internautistes.
Dîner buffet, le wifi ne fonctionne toujours pas, même en me mettant sous la fenêtre indiqué par le vendeur de la supérette comme étant la zone de puissance maxi.
Allez les yeux fermez-vous, il fait 24° vous pouvez rêver de plantes rampantes, rampantes, rampantes… sans cauchemarder.