Deux vols au dessus d'un Canada pas dry
Départ de la maison à 11h20, pour la première fois de ma vie j'ai fait un sac le matin même ! Il faut dire que 24 heures plus tôt nous ne savions toujours pas si nous partions ou pas. La dernière semaine de prépa s'est transformée en semaine de problèmes multiples et variés en matière de santé tant localement que sur l'autre bord comme on dit aux Antilles pour parler de l'autre côté de l'Atlantique.
Enregistrement en qqs minutes puis déjeuner sur place de brochettes de poisson avec riz et haricots verts, plutôt cantinesque bof-bof.
Avant de partir monsieur Madikéra a mis en marche une puissante bombinette anti-insectes et ses doigts ont bipé mais bon le petit scanner recherchant des explosifs ou autres a dit "RàS"…
Départ avec 15 minutes d'avance dans un avion presque plein mais chance personne à côté de nous. Vol tranquille mais un peu arnaque sur ce tronçon le coup d'acheter une pause nourricière à l'avance car finalement on en a eu pour moins que le prix. Heureusement sur le suivant nous serons copieusement servis.
Nous regardons des films et le temps passe sans paraître trop long: Le livre de la jungle, Eye in the sky…
L’avion se pose avec 30 minutes d'avance et notre passerelle est occupée donc nous attendons presque 20 minutes avant de pouvoir nous accrocher.
Le temps de déambuler dans les couloirs, de passer la douane super rapidement, d'aller aux commodités et nous avons nos bagages. Nous devons les déposer au comptoir transit d'Air Canada avant de sortir. Grand Caribou, notre ami français vivant à Montréal, nous fait grand plaisir en venant nous faire la causette. Nous avons le temps de prendre un peu notre temps car notre second vol est annoncé en retard de 50 minutes: 21h50 au lieu de 21h05. En dînant, nous échangeons nouvelles et souvenirs…
Et zou, c'est le temps de filer vers la douane où nous avons droit au scanner corporel. Un tour dans la zone boutique qui a bien changé depuis fin 2013, il y a plein de nouvelles enseignes. L'avion est annoncé encore plus en retard et partira vers 23 heures seulement. Il est plein à craquer et cette fois nous avons une voisine. Bon, je regarde un autre film pour tenter d'accélérer le temps, il raconte la vie d'un Chef partant à la conquête des 3* étoiles au Michelin. Il y a un peu plus de 4 heures de vol et au bout de 2, nous n'en pouvons plus. Ce fut long et inconfortable… Ce d'autant plus que mes bras se sont transformés en affreuses plaques rouges grattounantes typique du zika lors du premier vol mais ouf, aucun autre problème de santé ne nous a embêtés. Pour rassurer, j'étais sortie de la phase contaminante du moins aux dires du médecin.
Nous voilà à 1 heure du matin dans l'aéroport de Calgary, bien vide et en mode fête des cow-boys. En juillet, c'est le Calgary stampede et les passionnés viennent de loin…
Direction le point de départ des navettes vers les hôtels. Il y a un téléphone jaune pour appeler. Pour le nôtre, il faut chiffrer 33. Malheureusement, le message est tellement rapide que je n'arrive pas à comprendre ce qui m'est dit. Après plusieurs essais, je demande à la dame qui était assise près de nous, et qui attend sa navette, de nous aider. Elle arrive à comprendre que pour les questions de navettes, il faut taper 1. Donc je tape 1 et apprends qu'à cette heure il n'y en a plus mais que nous devons prendre un taxi qui sera payé par l'hôtel. Les taxis sont en face, donc en voiture et en 5 minutes nous voilà devant l'Acclaim. Très mauvaise surprise la réceptionniste me dit que la carte Gold ne passe pas. Bon, la Visa est acceptée cependant une angoisse est née…
Il est 2 heures du matin à Calgary et 4 chez nous. Donc, au lit…
Bonne mini nuit les voyageurs...