CALVAIRE...
Aménagé entre 1840 et 1878, le Calvaire de Megève, est l’oeuvre du Père Ambroise Martin (1791-1863), curé de Megève de 1820 à sa mort. Il est formé de quinze chapelles et oratoires figurant les stations du Chemin de croix menant au Golgotha de Jérusalem. Des statues, des peintures diverses décorent les édifices. Il relie le rond-point du mont d'Arbois au village en un sentier d'1 kilomètre et une petite heure de marche tranquille... Nous avons apprécié cette déambulation, faite dans le sens de la descente car les montées et moi !!!
MONT D'ARBOIS...
Megève, c'est un village et divers quartiers parmi lesquels Mont d'Arbois. C'est là où la station de ski est en partie née, au début du XXème siècle, les deux premières télécabines dédiées au ski y furent installées (la première à Rochebrune et la seconde là). Le développement fut majeur sous l'impulsion de Noémie puis d'Edmond de Rothschild. A une altitude de 1 275 mètres (contre 1 027 pour le village), se trouvent essentiellement des chalets plus ou moins grands, individuels ou collectifs, privés ou hôteliers. En matière de commodité, le rond-point central accueille un Proxi ouvert en saison, un magasin de matériel de sports/ski, des restos...
Accessible par bus gratuit, jusqu'à 19 heures, par télécabine jusque vers 17h, par voiture, ou à pieds par le sentier du Calvaire, c'est un coin tranquille pour qui a envie de repos, plus ou moins au milieu des arbres et parfois en toute proximité des pistes. Sans voiture, par contre, nous ne recommandons pas ce choix car les options de courses et d'activités sont réduites.
Nous fûmes très heureux de notre choix et si nous retournons à Megève, nous opterons probablement pour cette même zone.
Blancs, Bleus, Bons, Beaux d'un Ski and Family, de Megève à Angers
Mars 2022
Vous avez envie de nous poser une question, de partager une information, de nous adresser
un commentaire sympa... Il vous suffit de cliquer
sur le mot commentaires ci-contre... D'avance merci.
VILLAGE
La première impression du cœur du village fut négative car en mode foulesque d'un samedi après-midi de fin de vacances scolaires et d'arrivée des nouveaux vacanciers. Nous sommes restés dans les 2 rues boutiquées sans entrer réellement dans le village. Au fil de nos découvertes de jour ou de soir, nous avons apprécié les ruelles et bâtiments anciens ainsi que tout le côté muséal en pleine rue. Il suffit de s'éloigner des 2 axes piétons principaux pour découvrir vieilles maisons, lavoir et autres particularités...
Question commodités, il y en a de super bien placées, au fond d'une ruelle quasi en face de l'église. Aucune d'accessible à l'office du tourisme. D'autres se trouvent au départ de la télécabine de Chamois.
Les magasins vont du plus luxueux au plus commun. Bien peu de choses nous ont donné envie, sauf qqs œuvres d'art ou d'artisanat, hors de nos moyens. Fusalp a fait remonter des souvenirs d'enfance de l'époque où hiver signifiait fuseau et en particulier souvenance de mon préféré en pied-de-poule noir et blanc. Nous avons fréquenté 4 magasins de bouche (détails en un autre chapitre) et une boutique de jouets/souvenirs pour qqs bricolettes de fin de séjour.
Nous avons apprécié les décos de fête encore présentes. Tristement, le soir où nous sommes descendus pour voir le sapin éclairé de nuit, il venait d’être débranché ! Pendant des semaines, je l’ai regardé en webcam espérant le voir en vrai. Il était annoncé tenir jusqu’en fin de saison et la météo a décidé qu’il devait être démonté car la sécheresse faisait tomber les éléments !
Nous pouvions craindre de ne pas nous sentir à notre place avec nos simples vêtements et ce ne fut pas le cas car les fourrures et griffures étaient loin d’être majoritaires dans les rues et endroits que nous avons fréquentés.
Par contre, nous avons été heureux d’avoir opté pour un séjour loin du cœur animé et de la dense foule des fins de journée. Une bonne partie des personnes séjournant dans la station ne skie pas ou guère et du coup déambule.
Un moniteur natif du village, croisé lors d’un déjeuner pique-nique, nous a dit que dans son enfance il y avait le double d’habitant (env. 3 000 de nos jours) et qu’il y avait une vie de vrai village. De nos jours, les prix flambant, il devient complexe pour les natifs travaillant et non argentés de rester…
A signaler, un service gratuit de bus en journée (fin à 19 heures) permet de limiter les déplacements en voiture. Les parkings sont payants avec un temps court gratuit. Nous n'avons pas testé les traîneaux à chevaux, bcp trop onéreux à nos yeux.
Toutes les commodités de vie sont présentes du petit magasin aux supermarchés. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Nous devons être dans les rares personnes à nous être réjouïes de nos dépenses coursières pas chères !
Nous avons apprécié la découverte de ce charmant coin au cœur des montagnes, petite Venise des Neiges tant l'eau circule de partout. Mageva en celte signifie le village au milieu des eaux...
Nos sites fétiches...