J3 - 18/08/19 - Un 18 sixtiant tout en pschitts souffrés et en beach sucrée
20km en voiture et 2 en pmt...
Suite du jour...
Il est 11 heures quand la descente vers Soufrière s’amorce. Arrêts aux deux points de vue et "Mais qu’est-ce dans la baie ???". Des vilaines, des affreuses, des… sargasses…
Le village s’est agrandi et embelli en 10 ans. La dernière fois nous logions dans un petit hôtel/motel en ville, le Leisure inn. Pratique pour celles et ceux souhaitant rester proche des animations du soir. A l’époque, ils proposaient une activité de rando sur les hauteurs dans ce qui est devenu depuis le Parrot sanctuary, nous avions bien apprécié mais vu aucun volatile coloré !
Pixelisations à droite, à gauche… et il est temps de partir beacher…
La route menant à l’hôtel est une de ces petites routes qu’on aime quand il ne faut pas faire le trajet tous les jours. Elle tournicote entre végétation et beaux points de vue. Pendant toutes nos premières années de vie en Martinique, il est un lieu qui juste de prononcer son nom faisait rêver Jalousie Plantation. Nous n’avions pas les moyens d’y aller et ne les avons toujours pas pour y séjourner mais au moins pour y passer la journée… Depuis le nom c’est déjalouser pour se sucrer. Nous voilà à l’entrée du Sugar Beach…
Le gardien vérifie que notre véhicule est bien annoncé pour aujourd’hui et nous invite à nous garer au parking visiteur pendant qu’il appelle la navette. Nous embarquons et sommes déposés au bout à droite de la plage. Le chauffeur nous explique que nous avons droit d’utiliser les anciens transats de plage et les anciennes commodités qui sont là. Les nouveaux sont réservés aux clients, nous pouvons déjeuner au restaurant de plage et faire des activités payantes. Pour repartir, il nous suffira de revenir à ce mini rond-point à 14 ou 16 heures. Ce sera 16 heures vu qu’il est déjà 12h30.
Nous nous installons, il y a peu de monde dans cette zone. En fait, 2 bateaux viendront, déposeront des gens moins de 2 heures et reviendront les chercher. De l’autre côté il y a un peu plus de monde mais cela n’a pas l’air plein.
Nous sommes juste devant la zone protégée pour permettre un palmes-masque-tubatage tranquilou. Donc à l’eau… Monsieur Madikéra surveille de loin car son pouce blessé lui interdit les palmes et préfère s’abstenir du contact avec l’eau salé. Joli, joli, joli… Des fonds comme j’aime: variés, poissonneux, colorés avec tortues passantes… Il y a d’autres personnes parcourant la zone donc je me sens en sécurité et y reviendrais 3 fois.
13h30, il fait faim et il est temps de se diriger vers le resto de plage, le Bay side bar Tapas, le gastronomique est réservé à la clientèle nous précise-t-on. Il a une carte réduite qui nous convient bien. Ce sera un fish and ships et un octopus à la plancha avec bière, coca et San Pelegrino. C’est bon, c’est frais, c’est léger. Le chef est français et passera faire un tour parmi les convives, enfin s’intéressera surtout à une table de damoiselles en vadrouille, inconscient que d’autres parlent français et entendent parfaitement ce qu’il dit ! Pour rappel, nous sommes dans un 5 étoiles luxe, parmi les plus réputés de la Caraïbe et cela frisette le non-professionnalisme…
En note sucrée, ce seront de goûteuses profiteroles au chocolat, deux boules de glace en hot lava et deux cafés. Le tout nous sera facturé 110 dollars. Un peu cherro mais on paie l’endroit, le service, les serviettes en tissus, les commodités bien commodes…
Un peu de marche le long de la plage puis retour en notre zone avant un dernier bain. A 16 heures le chauffeur nous remonte au parking et retour à la casa pour une soirée tranquille faite de lecture, observation des oiseaux, petits bains, dîner de pâtes et repos…
Demain est un autre jour… Espérons qu’il soit Sky bleu…